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Critique de Missasterie


Joaquin Casarei est employé comme barman à l'hôtel Nacional de la Havane où des habitués tels que Ernest Hemingway et le couple Sinatra/Gardner viennent souvent y séjourner. Il n'est pas rare que Celestina, sa fille âgée de 10 ans le rejoigne à l'hôtel et un beau jour de novembre 1950, la petite est émerveillée par Evelyn Paris et ses talents de danseuse. Celestina n'a plus qu'une idée en tête, embrasser la carrière de danseuse classique. Avec grand courage et acharnement, elle progressera avec talent jusqu'à ce que la première dame de Cuba, Marta Batista la remarque et la convie à une représentation le 31 décembre 1958. Hélas, la révolte gronde et les révolutionnaires Castristes sont aux portes du palais présidentiel, obligeant le couple Batista à fuir. Sous peine d'être emprisonnées, Celestina et Evelyn seront aussi contraintes de quitter Cuba et rejoindront New-York où finalement, le destin de Celestina va se jouer loin de son île des Caraïbes, l'astre de la Havane s'apprête à briller de mille feux...

Cette belle histoire fut pour moi l'occasion de voyager à Cuba, au coeur même de la Havane avec une héroïne déterminée, ne baissant jamais les bras face aux jalousies et aux problèmes qui se mettront en travers de sa route plus tard. J'ai également beaucoup appris sur cette discipline de la danse classique et des difficultés rencontrées par Celestina pour atteindre le très haut niveau de future étoile, j'ai adoré !
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