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Critique de Makkeza


Lecture fugace. Mais tenace dans ma mémoire.

Bon, j'ai fini ce livre hier.
Je suis une loque.

Comment dire ? Ce roman avait tout, et pourtant, je ne m'attendais pas à un récit aussi riche et beau au vu de son résumé.
Dans son roman, Elodie Condé, qui, par ailleurs, a une plume qui me transcende de manière assez phénoménale, aborde des thèmes importants et rares, comme le fait de se sentir chez soi, à sa place, ou l'importance et la beauté des liens qui nous lient. le ton du récit est mélancolique, mais ce spleen continu est sublimé par beaucoup de poésie, de délicatesse et par le monde intérieur de Jaewon, qui, bien que dans sa bulle, a une vision de la vie et des choses très "artistique", ce qui contribue à la poésie du récit. L'ensemble du roman est touchant, et de surcroît plutôt honnête. Ce livre n'essaie pas d'être extraordinaire, mais tous les thèmes qui sont abordés sonnent justes du début à la fin. Ce livre tape directement dans mon coeur et je me suis sentie entrer en connexion avec lui instantanément.

La romance est beaucoup plus secondaire que ce que le résumé laisse présager, mais elle a sa juste place dans le récit car elle apporte un vrai truc supplémentaire à mon sens.

Le seul reproche que je peux faire à ce livre, c'est sa longueur. J'aurais aimé plus, et certains passages étaient un peu précipités à mon goût (la remise en question de Rin, par exemple ou même la fin et l'épilogue), mais le florilège d'émotions que j'ai ressenties à ma lecture rend tout de même cette histoire inoubliable.
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