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Critique de nanouche


Dans la seconde moitié du 19° siècle, les enfants et petits-enfants des personnages principaux du premier tome sont des témoins plus ou moins directs de la chute du royaume de Ségou et de l'expansion coloniale des Européens.

En 1861, Ségou passe sous le contrôle des Toucouleurs musulmans et de leur chef El-Hadj Omar. Dans la guerre qui les a opposés à ces conquérants, les Bambaras animistes se sont alliés aux Peuls musulmans. Mohammed, le fils de Tiékoro, a perdu une jambe à la bataille de Kassakéri (1856). Après lui son fils Omar lutte aussi pour l'indépendance de la ville de ses ancêtres. Père et fils sont tous deux des musulmans convaincus, tentés par l'ascétisme et qui vivent très mal les combats entre musulmans.

Samuel, le petit-fils de Naba, a fui le domicile familial de Lagos à 15 ans après la mort de son père. Il a attaché ses pas à ceux de Hollis Lynch, un mulâtre antillais, doux rêveur qui a le projet de créer « un Etat nègre, souverain, fertilisé de la sève de ses enfants d'Amérique et des Antilles ». Lynch est un ancien ami d'Edward Blyden, ancêtre du panafricanisme.

Ce second tome est celui de tous les malheurs pour les protagonistes, comme si une malédiction pesait sur les Traoré et que la chute de la famille accompagnait celle de Ségou. L'empire toucouleur est bientôt menacé par la colonisation française. Face aux exactions des Blancs commence à émerger, chez certains personnages, la conscience d'une nécessaire alliance entre tous les musulmans, voire même entre tous les Africains. Ce sont ces aspects qui m'ont le plus intéressée.
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