AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Connaissance des Arts, n°773 (14)

Le gouvernement autrichien lui confie la décoration du pavillon de Bosnie Herzégovine au sein de l’Exposition universelle de 1900. L’artiste en fera un manifeste des aspirations slaves. Voyageant dans les Balkans pour étoffer son propos, il est foudroyé par une ambition : consacrer le reste de son oeuvre à sa nation. Ce sera L’Épopée slave, cycle de vingt toiles monumentales. L’autre vie d’Alphonse Mucha commence, qui va durer trente ans. Pour financer ce programme grandiose, il part six fois aux États-Unis, entre 1904 et 1910, enseigner, vendre, chercher et trouver un mécène, Charles Crane. En 1910, il rentre définitivement à Prague.
Commenter  J’apprécie          30
Trop de Picasso tue Picasso...
Commenter  J’apprécie          30
Mucha, Tchèque qui avait quitté son pays à 17 ans, avait acquis à Paris une petite notoriété d’illustrateur. La nuit de Noël 1894, alors qu’il corrigeait des épreuves dans une imprimerie, on apprit que la comédienne exigeait avant le jour de l’An une nouvelle affiche pour Gismonda. On dépêcha Mucha au théâtre de la Renaissance. Le résultat laissa dubitatif les imprimeurs mais enthousiasma la diva, (Sarah Bernhardt) qui signa immédiatement avec l’artiste un contrat de six ans, lui confiant la création de ses affiches, ses décors et ses costumes. Et la ville s’enflamma pour ces nouveaux placards, que des mains passionnées allaient jusqu'à découper, nuitamment, pour les collectionner.
Commenter  J’apprécie          10
Corps tordus, disloqués, engagés dans un âpre combat et bientôt foudroyés. La question reste posée : qu’est-ce qui est à l’oeuvre dans la violence de cette expression, dans la vigueur corrosive de la ligne, dans la sexualité sans fard ? La fulgurance du désir ? Notre désespérante impuissance, notre irrémédiable finitude ? Une certitude : les illusions ne sont pas de mise, la ligne, virtuose, les a balayées. Le questionnement auquel nous soumet la vision de Egon Schiele est parfaitement d’actualité.
Commenter  J’apprécie          10
Samedi 15 et dimanche 16 septembre, les Journées du patrimoine, organisées
par le ministère de la Culture, ouvrent gratuitement les portes de dix-sept mille monuments, publics ou privés, musées et jardins.


(journées repos pour les Caddy !)
Commenter  J’apprécie          10
Qu’est-ce qui rend le style de Mucha si singulier et si reconnaissable ? L’image d’une femme que sa silhouette et sa chevelure opulente semblent combler d’une allégresse inépuisable, liane ensorceleuse mais bonne fille. Tout en volutes et en halos, couverte de fleurs et de fruits, elle est vierge byzantine, courtisane japonaise, princesse slave. Les emprunts au vocabulaire folklorique sont patents, notamment celui des origines tchèques. Car Mucha, tout parisien qu’il soit, n’a jamais quitté, en esprit, sa terre natale.
Commenter  J’apprécie          10
Il a suffit d’une seule affiche pour faire de lui l’artiste parisien le plus en vogue de la fin du XIXe siècle. Mais quelle affiche ! En dessinant « la Divine » Sarah Bernhardt sous les traits de Gismonda, dont elle jouait le rôle dans la pièce de Victorien Sardou, Alphonse Mucha (1860- 1939) pouvait-il imaginer qu’il lançait un style qui porterait son nom ?
Commenter  J’apprécie          10
Le questionnement auquel nous soumet la vision de Egon Schiele est parfaitement d’actualité. Le sentiment tragique de la vie s’expose nu à notre
regard, incisif, irréfutable. Une seule question : que faut-il en faire ?
Commenter  J’apprécie          10
Egon Schiele, fauché par la grippe espagnole en 1918, domine le programme des expositions de la rentrée en Europe.
Commenter  J’apprécie          10
La douceur rose
D’où vient ce goût pour les saltimbanques ? On sait que Picasso fréquentait le cirque Medrano, installé à proximité de Montmartre. Mais ses tableaux ne montrent jamais les artistes du cirque en représentation ; Picasso dépeint des scènes de leur vie quotidienne, au repos, en famille, répétant leur numéro. En fait, il peint la vie d’artiste. Le saltimbanque devient une figure de l’Artiste, et du peintre lui-même : pareillement déclassé, en marge de la société, pauvre, venu d’ailleurs et pourvoyeur de rêve… La désespérance bleue le cède désormais à une rêveuse nostalgie ; ces maigres arlequins, ces bateleurs, ces hercules de foire sont absorbés dans des méditations sans joie. Et la faim bleue le cède à une douceur rose, où l’amour a sa part : Picasso, qui a beaucoup fréquenté les bordels, vit maintenant, et pour la première fois, avec une femme, la belle et indolente Fernande Olivier, qui l’accompagnera tout au long de la décennie.
Commenter  J’apprécie          00




    Acheter ce livre sur
    Fnac
    Amazon
    Decitre
    Cultura
    Rakuten


    Lecteurs (2) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Histoire de Paris (2)

    Paradoxalement, le Pont-Neuf est le plus vieux pont de Paris ...

    c'est vrai
    c'est faux

    11 questions
    37 lecteurs ont répondu
    Thèmes : histoire de france , paris xixe siècle , moyen-âge , urbanisme , Églises , Vie intellectuelle , musée , histoire contemporaineCréer un quiz sur ce livre

    {* *}