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Critique de Ambages


Il faut se méfier de l'eau qui dort. Ceci est vrai lorsqu'on est dans l'oeil du typhon mais également du commandant du navire. Je ne l'ai pas trouvé stupide, il est juste ignorant de ce que la vie «peut comporter de perfidie, de violence et de terreur». Selon moi il ne réagit pas comme tout à chacun, il parle peu mais ce n'est pas pour autant qu'il ne cogite pas. Il a son raisonnement et je trouve qu'il voit et va à l'essentiel.
J'ai apprécié la description du paquebot _qui souffre autant que les hommes_ ainsi que la fureur des éléments. L'écriture rend très bien la violence qui se déchaîne pendant cette nuit de tempête.
«Mais le vent en fureur s'attaque à l'homme tel un ennemi personnel. Il essaie de lui saisir bras et jambes, de s'emparer de son esprit, il cherche à lui voler son âme.»
Ainsi chacun doit lutter contre ses peurs profondes, certains se révèleront avec plus ou moins de force, de courage ou de bêtise. L'importance de l'effet d'entraînement du groupe ou de la voix du leader, qui donne courage, est soulignée dans ce roman.
J'ai souri au clin d'oeil de l'auteur lorsqu'il évoque la femme de commandant, elle qui ne s'imagine pas passer toutes ses journées avec lui, ravie qu'il navigue sur les mers de Chine à prendre le soleil contre une bonne rémunération.
Une lecture dépaysante et bien agréable.
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