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Critique de Ticia27


Mon fils fait pas mal de compétitions un peu partout en France (j'ai déjà dû le dire d'ailleurs). Quand je l'accompagne, j'en profite, dans la mesure du possible, pour visiter les librairies locales. La dernière en date était La chouette librairie à Lille. A peine avais-je poussé la porte que mes yeux se sont illuminés. Beaucoup de livres et de maisons d'édition qui m'étaient totalement inconnus étaient mis en avant. Cela faisait très longtemps que je n'avais pas vécu une telle expérience. Pour des raisons budgétaires « indépendantes de ma volonté », j'ai dû rester sage, mais l'envie de dévaliser le lieu m'a traversé l'esprit un court instant.

Bien entendu, impossible de repartir les mains vides. A l'époque de ma visite, j'étais en pleine période zombie : lectures, série, film…

J'ai donc craqué pour l'étrange « J'avais peur que les morts soient là » de Nathalie Constans, publié par Les éditions du chemin de fer, agrémenté de nombreux dessins de Philippe Dummont. le roman reprend les codes des séries du genre et fait de nombreux clins d'oeil à « The walking dead ». Ce clin d'oeil m'apparait finalement assez étrange tant ce roman me semble éloigné de la série américaine. S'il est bien question de zombies dans les deux cas, ils apparaissent presque comme un prétexte à l'autrice pour parler du mal dont les hommes sont capables, de la folie qui nous étreint, de notre individualisme qui nous détruit. Tout est flou et, au même instant, précis, dans ce récit poétique qui prend racine dans une citée apparue spontanément des entrailles de la terre. Une cité qui a commencé à se déliter bien avant que la catastrophe ne se produise et que les morts n'en viennent à dévorer les vivants. Des personnages cherchent à survivre, entre les attaques des zombies et les assauts d'une étrange brume qui contamine tout sur son passage. Il y a Ether qui parfois ne peut s'exprimer qu'à travers une poupée, Spé l'indien qui a de véritables plumes qui poussent à ses chevilles et bien d'autres individus esseulés mais qui essaient de garder courage…
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