>
Critique de generalmarechal
Il y a de grands classiques dont les premières pages, lumineuses, nous révèlent pourquoi ils sont si célèbres. C'est le cas d'Adolphe, un chef d'oeuvre d'humanité où les sentiments les plus profonds sont savamment et justement décrits.
Cette histoire d'un amour torturé et impossible semble trop archétypal de l'ère romantique et l'on songe aux Souffrances du Jeune Werther et aux Allemands immanquablement. Mais Benjamin Constant dépasse, si je puis hiérarchiser, le travail de Goethe, en décrivant avec une précision stupéfiante les questionnements intérieurs et leurs conséquences.
Sans être un roman psychologique, pur roman romantique (excusez la formulation malheureuse), il s'inscrit, hérite, précède et annonce la plume française de Choderlos de Laclos, Balzac, Flaubert ou Chateaubriand : l'âme humaine d'un amoureux transi du XIXème siècle nous parle et son décortiquage minutieux nous renvoie à nos propres turpitudes contemporaines.
Une oeuvre magistrale !
Cette histoire d'un amour torturé et impossible semble trop archétypal de l'ère romantique et l'on songe aux Souffrances du Jeune Werther et aux Allemands immanquablement. Mais Benjamin Constant dépasse, si je puis hiérarchiser, le travail de Goethe, en décrivant avec une précision stupéfiante les questionnements intérieurs et leurs conséquences.
Sans être un roman psychologique, pur roman romantique (excusez la formulation malheureuse), il s'inscrit, hérite, précède et annonce la plume française de Choderlos de Laclos, Balzac, Flaubert ou Chateaubriand : l'âme humaine d'un amoureux transi du XIXème siècle nous parle et son décortiquage minutieux nous renvoie à nos propres turpitudes contemporaines.
Une oeuvre magistrale !
