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Critique de oran


La description poétique d'une aurore printanière flamboyante dans le Kansas qui sert d'incipit à ce roman laissait présager une lecture agréable, spirituelle, voir amusante,
Très vite, le gris, le sordide, la polémique , s'invitent dans ce huis clos, où se côtoient quatre femmes quinquagénaires , désabusées , réunies dans la maison de Gloria Patter, la doyenne noire du département de langues étrangères , présidente de plusieurs associations francophones, au lendemain d'un colloque. Elle a invité et hébergé Lola Dhol, une actrice norvégienne qui eut son heure de gloire désormais pocharde et aigrie , Aurore Amer écrivaine française, spécialisée dans les récits animaliers , passionnée par l'Afrique, sosie de Lola, Babette Cohen , rapatriée d'Algérie qui a choisi de devenir agrégée d'anglais pour oublier la France , qui vient de se faire larguer par son compagnon, après vingt-cinq ans de vie commune.
J'ai, très vite, poursuivi la lecture en diagonale, pressée d'en finir avec cette lecture « neurasthénisante ». L'apothéose dans cette noirceur c'est ce rat innocent, captif dans une étroite boite en carton, peu ventilée, qu'on entend, désespérément chercher un peu d'air, qu'on laisse lamentablement mourir, et qu'on achève, sans trop de scrupule pour mettre fin à ses souffrances, métaphore cruelle et douloureuse …
Au final, ***** , oui 5 étoiles noires décernées à ce roman lauréat, ce jour de la lecture qui m'a donnée le bourdon, le cafard et qui m'a plongée dans la sinistrose , il faut le faire, par ce beau jour d'été !
Mais je ne mets pas en cause le talent de Paule Constant, ce livre a été primé par le Goncourt, et il le mérite, probablement.
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