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Bonjour, aujourd'hui direction le Kansas, pour un huis clos entre nanas… En route !

Gloria Patter, universitaire noire, reçoit chez elle Aurore Amer une romancière française, Lola Dhol, une actrice norvégienne, Babette Cohen professeur d'origine pied-noir, suite à un colloque féministe…

Cette cohabitation va permettre à chacune de se poser quelques questions sur les choix de leur vie. Gloria qui fait passer son travail avant sa famille et dont la fille et le mari préfèrent vivre sous le toit de la grand-mère. Aurore Amer, qui n'a pas d'amer que le nom et qui a fui sa famille, Lola qui a été une actrice renommée mais qui n'a plus que sa bouteille pour spectatrice et Babette qui vient de se faire plaquer par son mec…

Chacune de ses femmes traîne des casseroles, certaines s'en rendent compte, d'autre non. Évidemment, il est plus facile de voir la brindille chez la voisine que la poutre chez soi… Cette journée va être l'occasion de faire un bilan, et il sera loin d'être positif ; car elles sont toutes les quatre désespérément seules.

Entre soutiens et coups bas, des dialogues parfois sympathiques parfois truffés de vacheries ; ces femmes vont faire le point et se dévoiler…

Bref, un huis clos qui oscille entre humour et sarcasmes, avec quatre femmes qui se débattent pour garder la tête hors de l'eau.

À lire assis(e) dans votre cuisine ou celle d'une amie, près de la cage d'un rat (en photo c'est bien aussi), en buvant un café noir accompagné d'un carré de chocolat (noir)… Bonne lecture !


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Ayant beaucoup apprécié le dernier roman de Paule Constant "Des chauves-souris, des singes et des hommes", j'ai voulu la découvrir davantage et je suis tombée par hasard sur "Confidence pour confidence", Goncourt 1998. Une fois de plus, cela confirme mon questionnement quant à l'attribution des prix littéraires car cette histoire confuse ne mérite pas à mes yeux une telle récompense.

A la suite d'un colloque féministe à Middleway dans le Kansas, quatre femmes se retrouvent chez l'une d'entre elles. Gloria, l'universitaire noire aux envies de plagiat, Aurore, l'écrivaine orpheline en mal d'Afrique, Lola, l'actrice alcoolique et égocentrique et enfin Babette, la professeur d'origine pied noir récemment abandonnée par son mari, toutes ont en apparence professionnellement bien réussi, chacune à leur façon. Et pourtant les voilà à l'aube de la cinquantaine, en train de dresser un triste bilan de leur vie d'où les hommes sont plus ou moins absents. Entre mesquineries et jalousie, entre tentatives de réconfort et engueulades, entre cris et larmes, elles vont se rendre compte qu'elles ne sont pas parvenu à faire abstraction de leurs blessures anciennes et qu'elles sont toutes à la recherche de leur identité réelle (ce sont toutes des expatriées).

Je n'ai pas réellement trouvé dans ce roman l'humour ravageur promis dans la quatrième de couverture, j'ai plutôt ressenti une nostalgie dramatique et pitoyable dans les paroles et les faits de ces femmes. Certains passages ont attiré mon attention (Gloria face au racisme, Babette revivant son expatriation) mais d'autres, frôlant la caricature (les secrétaires homosexuels) ou incongrus (la mort du rat) m'ont rebutée. Je n'ai absolument pas retrouvé dans cette satire du féminisme à laquelle je n'accorde qu'un 5/20, le charme de l'écriture de Paule Constant.
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La description poétique d'une aurore printanière flamboyante dans le Kansas qui sert d'incipit à ce roman laissait présager une lecture agréable, spirituelle, voir amusante,
Très vite, le gris, le sordide, la polémique , s'invitent dans ce huis clos, où se côtoient quatre femmes quinquagénaires , désabusées , réunies dans la maison de Gloria Patter, la doyenne noire du département de langues étrangères , présidente de plusieurs associations francophones, au lendemain d'un colloque. Elle a invité et hébergé Lola Dhol, une actrice norvégienne qui eut son heure de gloire désormais pocharde et aigrie , Aurore Amer écrivaine française, spécialisée dans les récits animaliers , passionnée par l'Afrique, sosie de Lola, Babette Cohen , rapatriée d'Algérie qui a choisi de devenir agrégée d'anglais pour oublier la France , qui vient de se faire larguer par son compagnon, après vingt-cinq ans de vie commune.
J'ai, très vite, poursuivi la lecture en diagonale, pressée d'en finir avec cette lecture « neurasthénisante ». L'apothéose dans cette noirceur c'est ce rat innocent, captif dans une étroite boite en carton, peu ventilée, qu'on entend, désespérément chercher un peu d'air, qu'on laisse lamentablement mourir, et qu'on achève, sans trop de scrupule pour mettre fin à ses souffrances, métaphore cruelle et douloureuse …
Au final, ***** , oui 5 étoiles noires décernées à ce roman lauréat, ce jour de la lecture qui m'a donnée le bourdon, le cafard et qui m'a plongée dans la sinistrose , il faut le faire, par ce beau jour d'été !
Mais je ne mets pas en cause le talent de Paule Constant, ce livre a été primé par le Goncourt, et il le mérite, probablement.
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A l'issue d'un colloque universitaire au Kansas, quatre femmes proches de la cinquantaine sont réunies dans la maison de l'une d'elles et entreprennent de vider leur sac, chacune avec leurs travers et leurs côtés parfois ridicules.
Quatre personnages de femmes très intéressants, quatre femmes vieillissantes et qui se cherchent à travers leur vie bouleversée. Beaucoup d'échecs et l'espoir toujours présent d'une vie meilleure.
Avec une écriture très fluide, on passe d'une vie à l'autre et d'un souvenir à l'autre. L'auteure nous parle du rapport aux hommes, de la vérité, de la famille, de la réussite, de l'amour. La langue est belle, les questionnements universels. Paule Constant réussit à écrire sur les "non-dits", sur la pudeur entre femmes qui partagent beaucoup de choses . Beaucoup de sentiments sont exprimés de la simple amitié à la détestation.
de beaux portraits de femmes , un roman au ton sarcastique mais parmi les sourires, chacune de ses quatre femmes porte en elle le souvenir douloureux d'un abandon.
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« (...) confidence pour confidence, (...) ce qui est si lourd à porter nous le partageons. » Quatre femmes à l'aube de la cinquantaine, Aurore Amer, écrivaine, Lola Dohl, actrice, Gloria Patter, doyenne du département des langues étrangères d'une université du Kansas et Babette Cohen, professeure, se déversent mutuellement leur amertume, leurs regrets et leurs déceptions à l'occasion de l'organisation d'un colloque féministe. Une matinée dans la cuisine de Gloria à se vider le coeur. Et comme le dit Babette, « C'est lourd le sac d'une femme qui vieillit avant que l'oubli ne l'allège. »
Je voulais d'abord lire C'est fort la France de Paule Constant, mais en fouinant sur Babelio, je suis tombée sur Confidence pour Confidence, lauréat du prix Goncourt 1998. Comme première incursion, c'est réussi, malgré un lent départ qui n'annonce pas ce qui va suivre. C'est un récit introspectif, qui dépasse l'anecdotique féminin, révélant une critique sociétale de la famille, des liens parentaux et des rôles professionnels ou non que l'on endosse au fil de notre existence pour plaire à autrui. J'ai beaucoup aimé l'écriture de Paule Constant qui a donné du souffle à un huis-clos qui, autrement, aurait pu être rébarbatif.
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Je n'avais pas encore eu l'occasion de lire Paule Constant et commencer par un de ses livres qui a reçu le Prix Goncourt en 1998 m'a semblé une bonne introduction.
Dire que j'ai eu entre les mains ou les yeux ( les quatre se complètent parfaitement en ce qui me concerne) un chef d'oeuvre, serait très exagéré.
J'ai eu affaire à un huis clos à la structure narrative peu fluide, bien écrit, psychologiquement bien croqué sans pour autant être très approfondi… mais je ne crois pas que l'intention de l'auteure était focalisée sur cet aspect de son roman … avec des touches d'humour avérées… mais attention, l'humour est bipolaire, et sous son paraître "lumineux" se dissimule souvent un être à la face sombre…, Paule Constant ne fait pas exception à la règle.
Il y a des répliques qui font mouche, des situations tragicomiques, des évocations qui interpellent, et il y a quatre femmes (dont l'une, Aurore, est l'auteure) qui règlent leurs comptes avec leur condition, leur âge et leur époque.
Ces quatre femmes, le temps de ce huis clos, se réapproprient leur vie en égratignant des hommes, qui n'ont demandé qu'à l'être.
Au final, une lecture de qualité… Valait-ce un Goncourt ?
Extrait :
" C'est lourd le sac d'une femme qui vieillit avant que l'oubli ne l'allège. Il est rempli du poids d'une vie qui, la plus heureuse soit-elle, compte son lot de déceptions, du poids des autres vies qu'une femme porte en elle, celle de sa mère, celle de sa soeur, surtout si elle est morte, d'une amie…"
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Ce huit clos entre quatre femmes très différentes est un peu rébarbatif et je me suis souvent ennuyé. Pourtant il y a quelques passages intéressants et bien écrits. J'ai bien aimé le départ de Babette d'Algérie pour la France et son périple qui l'amène aux Etats-Unis.
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Un très mauvais livre... Paule Constant aurait dû recevoir le Goncourt bien avant... Dommage que les jurés aient réparé leur erreur en récompensant le roman plus faible de sa bibliographie...
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Prix Goncourt 1998, j'ai eu des difficultés à le lire jusqu'au bout. A relire à l'occasion.
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Un roman qui ne m'a pas emballe. J'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire de ces quatre femmes. Une lecture que j'ai trouvé ennuyeuse.
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