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Critique de Vermeer


Bejamin compare la conception de la liberté chez les Anciens à celle des Modernes (son époque, 1819). Les Anciens étaient prêts à sacrifier leurs droits individuels s'ils exerçaient directement et collectivement le pouvoir (A nuancer pour Athènes, plus proche de notre conception). Les modernes eux entendent privilégier la liberté, le commerce et n'acceptent plus de se soumettre arbitrairement aux lois. le meilleur système sera alors un système représentatif à condition que les citoyens puissent contrôler leurs délégués, leur représentants. Le danger de ce système serait de se désintéresser de la chose politique et de favoriser l'égoïsme, d'accepter le pouvoir dès lors qu'il défend ses intérêts personnels. Ces inconvénients sont faibles selon Constant par rapport aux avantages et l'évolution est selon lui inéluctable. Il pense même que des auteurs comme Montesquieu, Rousseau et surtout Mably qui ont prôné la Vertu, les valeurs collectives ont favorisé les dérives révolutionnaires, ces principes tirés de l'Antiquité étant anachroniques au XVIII ème siècle. Les Anciens privilégiaient le collectif quand les modernes libéraux favorisent l'individu.
On ne peut faire abstraction de l'engagement de Constant pour les Libéraux auprès de Mme de Staël et du groupe de Coppet. Sa vision est certainement trop optimiste quand il évoque les "progrès intellectuels et moraux de l'espèce humaine" et surtout dans sa vision libérale pensant que le commerce sans barrières, en totale liberté améliorera la société (Quid de l'education offerte à tous et de la lutte contre la pauvreté)
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