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Critique de bousann


Khadim et Koumba, sa mère, arrivent du Sénégal et vivent dans un centre d'accueil. Grâce à Edwige, ils vont faire la connaissance d'une généreuse comtesse qui abrite des personnes en difficulté dans son royaume, son vaste manoir. La comtesse leur fera également part de sa grande sagesse.

J'ai vraiment apprécié les mots justes de la comtesse pour chaque situation, cela témoigne de son esprit. D'ailleurs, il est dommage de ne pas avoir plus d'informations sur elle. le passage où Khadim pleure parce qu'il a peur d'être chassé par son hôte était adorable. D'autant plus que la réponse de celle-ci était si rassurante, et si belle. le fait qu'elle lui fasse découvrir sa bibliothèque, pièce qui lui est entièrement réservée, créé une certaine connivence.

Les vers de Prévert sont introduits aux moments opportuns, ils ne gênent pas l'histoire et la lecture mais reformulent le passage de façon poétique. On dirait que Khadim s'est lié à Prévert parce que ses mots siéent aux évènements de sa vie.

Je trouve que la fin est abrupte, on ne sait pas ce qu'il advient concrètement de Khadim et de sa maman. Mais elle a tout de même un sens, en effet, on commence le récit avec leur arrivée au manoir et on le finit avec le départ d'un autre personnage.

La couverture est si jolie ! On y retrouve des vers croisés dans le livre et puis, les personnages de la comtesse et de Khadim illustrent le lien qui s'est construit durant le récit. Les bourgeons et les fleurs qui les encadrent évoquent le jardin du manoir et aussi, le renouveau, la naissance d'une nouvelle vie, d'un nouveau départ pour Khadim.

C'était rapide à lire mais très agréable, par les très belles tournures et comparaisons de l'autrice.

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