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Critique de Galounette


Voilà une lecture qui me touche particulièrement, dont j'ai eu du mal à détacher mes yeux humides et que j'ai quittée à regret, une fois la dernière page tournée.

Il faut dire que Paulette, c'était le prénom de ma Mémé, et que dans ce roman, on parle des personnes âgées, enfin plutôt des viocs dans cette histoire drôle, tendre et émouvante.

Il est question de la solitude des vieux, mais pas seulement, de leurs conditions de vie aussi, de la mort, des relations avec la famille, le tout écrit avec beaucoup d'humour, même si derrière on est titillé par cette peur de vieillir. Où l'on se prend à envier ces vieux de Et puis, Paulette..., pour lesquels Barbara Constantine imagine une vie meilleure, entre colocation, jardinage et cuisine intergénérationnelle.

Sans vouloir offenser les personnes qui travaillent en maison de retraite (que j'admire, pour la plupart), je n'ai jamais rêvé de finir ma vie dans un de ces endroits qui sentent bizarre, où l'on mange à 18h et où l'on joue au loto le mercredi après-midi. Et si j'en avais eu la possibilité, j'aurais aimé habiter à la ferme moi aussi avec ma Mémé Paulette et ses potes, des chiens, des chats et un hamster (j'aime bien les hamsters), comme j'aimerais que mes futurs petits-enfants aient la possibilité et l'envie de le faire avec moi.

Pardon pour ce billet un peu personnel, mais il faut dire que ce roman remue les tripes et appuie là où ça fait mal, là où je donnerais cher pour une journée avec ma Mémé à jouer aux dadas ou cueillir des jonquilles, ou simplement voir dans ses yeux cette tendresse particulière qu'on ne trouve que chez nos grand-parents.

Vous l'aurez compris, un roman qui sent bon la madeleine de Proust, et qui nous rappelle que les vieux ont tant à apporter à notre société, nous qui l'avons oublié depuis si longtemps.
Lien : http://oxybeurresale.canalbl..
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