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Critique de Davalian


De cendre et d'or fonctionne selon une logique qui a déjà fait ses preuves puisqu'il s'agit de la même que celle utilisée pour le jeune homme au suaire : prologue pontifical, quête principale de Didier, rencontres avec Martin Hertz, récit passé, retour à l'époque contemporaine avant que Jésus ne conclue l'album.

Ce troisième tome est moins marqué par l'action, à l'exception notable d'une certaine camionnette. Les textes sont légèrement moins présents mais restent conséquents ; à certains moments le texte prend autant de place que le dessin. Pourtant nous constatons ici un certain équilibre, avec quelques planches qui composent avec des dialogues minimalistes. Ces choix permettent d'accélérer considérablement la lecture sans recourir aux fusillades et autres courses poursuites.

L'intrigue poursuit son petit bout de chemin et Didier enchaîne les kilomètres : forêt d'Orient, Paris, Reims. Il trouve en Josiane une alliée qui prend davantage d'importance. Sa présence est franchement appréciée. La galerie des personnages s'enrichit par l'arrivée de quelqu'un de bien mystérieux et la composition de Martin semble de plus en plus opaque.

Point faible de la série, les dessins continuent à se préciser très légèrement. le travail est ici particulièrement remarqué sur les petits cartouches. Les séquences qui laissent moins de place au dialogue mettent en lumière ce manque de précision. Ainsi les traits ou le corps de certains personnages (dont le protagoniste) semblent avoir été sacrifiés, même si une certaine complexité (jeu d'ombres), peu être perceptible. Il n'empêche que le traitement de certaines expressions est parfois proche de l'exagération.

Avec un mystère supplémentaire qui vient apporter son grain de sel, ce troisième album de la série se révèle toujours aussi plaisant. La chasse au trésor ésotérique se poursuit et laisse le lecteur avec une certaine frustration, car il a certaines clés en mains qui font défaut aux personnages…
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