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Critique de Kittiwake


Kenneth Cook était un journaliste imaginatif et/ou malchanceux. Dans le bush australien, les rencontres avec les hommes et les animaux risquent fort souvent de virer au presque drame dont le déroulement fait craindre à chaque fois une issue fatale, pour les protagonistes.

Qu'il s'agisse du koala qui fait le titre et qui vous fait changer d'opinion pour le reste de vos jours sur cet animal que vous aviez jusque là mis dans la catégorie des nounours doux et inoffensifs, ou des serpents et cette fois vous confortez votre avis concernant leur dangerosité, à chaque fois, la relation à l'animal se fait au détriment de l'humain qui s'y frotte (déconseillé avec les serpents).

Quant aux démêlés avec ses congénères humains l'auteur n'est pas en reste sur les coups du sort : la faune des pubs ne rehausse pas le niveau : paris stupides, arnaques en tout genre, la fréquentation de ces établissements offre bien d'autres possibilités que celle d'étancher sa soif.

C'est très exotique pour un lecteur non autochtone, les animaux inconnus, les coutumes étranges, nous transportent dans un autre monde, qu'on aura finalement peut-être pas envie de découvrir. Dans un autre opus, l'auteur nous avait déjà mis en garde vis à vis des kangourous ou des wombats.

Le ton est tragi-comique : l'auteur conte les anecdotes comme on le ferait dans une soirée pour épater la galerie, et les dangers évoqués sont relativisés par le fait que le narrateur est là pour les rapporter.

Pas de surprise quand on a déjà lu La vengeance du wombat : même procédé narratif, et même aventures saugrenues et exotiques, qui prêtent à sourire avec compassion pour le malchanceux héros malgré lui



Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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