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Critique de Meygisan


Allez hop un bon 5 pour ce tome 2!
J'ai réellement pris plaisir à retrouver tous ces mauvais gars de la Compagnie Noire, Toubib, Gobelin, Qu'un oeil, Corbeau et tous les autres.
Même constat que pour le premier tome: il m'a fallu quelques pages avant de plonger vraiment au coeur de l'histoire, laquelle, il faut bien le dire, ne brille pas par son évidence au début. Donc perdu au début et du mal à accepter l'écriture de l'auteur. les chapitres sont courts, voire très courts, on passe d'une ambiance à une autre sans trop savoir de quoi il retourne, on ne peut que subir ce parachutage à donner la gerbe sans trop sa plaindre. Mais passées les premières nausées, on se sent mieux, on entre progressivement dans cette histoire qui se dessine délicatement mais sûrement. L'auteur dose parfaitement l'arrivée de tous les éléments pour la construire et prouve au passage sa grande maîtrise du récit qui se concentre sur quelques personnages importants. Importants pour l'histoire mais également pour le cycle entier. En effet le rôle que prend Toubib au profit d'autres ( c'était déjà le cas dans le tome 1), ne se limite pas à cette histoire. En atteste le dernier quart du bouquin qui se veut plus révélateur qu'on ne pouvait s'y attendre.
Outre l'histoire, j'ai particulièrement aimé la réflexion sur le mal, sous jacente que j'y ai décelé. En effet, l'auteur nous propose une seconde grille de lecture alors qu'il place face à une incarnation de ce qui semble être le mal absolu, ses personnages, qui sont loin d'être des bons samaritains. de plus il joint à la danse de nouveaux dont les moeurs et la morale n'ont rien à leur envier. Mais l'auteur place l'argent au centre de son histoire et propose une réflexion sur la cupidité. Car c'est bien la cupidité et rien d'autre qui permet, par le biais de l'argent et des talismans ( bien que peu présents, ces babioles endossent un rôle essentiel), au château de grandir, de vivre, d'exister... Vous aurez sans doute noter que je parle de celui ci comme d'un personnage. Et c'est bien parce que c'est le cas. En soi il n'est que l'incarnation d'une chose bien sombre dont je tairai l'ampleur, et pour laquelle vous devinez qu'il joue le rôle majeure. Mais l'auteur le considère réellement comme un personnage, et il ne peut en être autrement. Celui ci incarne la toute puissance malfaisante, une entité démoniaque, abjecte, noire qui dégouline d'horreur, et qui est réduite à l'argent. du moins dans les 3 premiers quarts du bouquin avant que les choses ne s'enveniment.
Bref j'ai adoré ce bouquin, tout comme le premier, tout comme sans doute le suivant...
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