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Critique de Philemont


Madame prend la tête de la Compagnie noire, ou plutôt en reconstitue une, car il n’en reste rien, ou si peu… Toubib est mort. En tout cas tout porte à le croire. Et les quelques anciens qui demeurent vivants sont assiégés par les Maîtres d’Ombres à Dejagore. Madame va donc reconstituer une Compagnie, pour se venger bien sûr, mais aussi dans le but d’honorer le contrat qui la lie à la ville de Taglios. Elle se retrouve alors au cœur d’une machination politique aux multiples ramifications…
Rêves d’acier nous est narré par Madame elle-même. Le moins que l’on puisse dire est que sa prose est bien différente de celle de Toubib, à laquelle nous nous étions habitués dans les quatre premiers volumes des Annales de la Compagnie noire. Elle est d’ailleurs si différente qu’il est difficile de retrouver le ton et l’ambiance des précédents volumes, et ce d’autant que la Compagnie n’est plus du tout le "personnage" central du roman, comme cela pouvait l’être auparavant.
Il est évident que cela fait perdre une bonne partie de son intérêt à l’œuvre. Heureusement, Madame est un personnage intéressant et l’intrigue est extrêmement bien menée. L’histoire se centre en effet sur cette femme qui doit faire face à de nombreuses machinations politiques. Certaines sont prévisibles, pour les personnages du roman comme pour le lecteur, d’autres le sont nettement moins. Les rebondissements sont donc nombreux et nous tiennent en haleine tout au long du roman.
La technique narrative de Glen Cook est quant à elle identique à celle utilisée jusqu’à maintenant dans les Annales : la narration multiple. Elle est parfaitement adaptée à l’intrigue, chaque comploteur ayant tour à tour voix au chapitre.
Lien : http://philemont.over-blog.n..
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