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Critique de litteratureetcie


Publié en 1826, ce roman est basé sur des faits historiques puisque le récit a pour toile de fond l'Amérique du Nord durant la guerre de la Conquête (1754-1763) qui a opposé les Français et leurs alliés amérindiens aux troupes britanniques et leurs alliés iroquois.

Un roman que je pensais, avant de le lire, à charge sur les amérindiens, ceux souvent appelés « les sauvages ». Qu'elle n'a pas été mon erreur, ce roman en plus d'être une ode à l'Amérique sauvage et à la nature, il apporte une réflexion très intéressante sur ces peuples autochtones chassés et exterminés. Certes l'auteur fait souvent preuve d'ethnocentrisme mais j'ai trouvé le roman avant-gardiste sur les Amérindiens, sur la bêtise des colons et la destruction de ces peuples que ce soit par l'appropriation de leurs terres ou par les ravages de l'alcool.

Ce roman annonce également la naissance des États-Unis et la future disparition des Amérindiens qui seront par la suite parqués. Les « réserves indiennes » existant encore aux États-Unis, sont pour moi une aberration, comme si ces peuples premiers n'étaient pas dignes de vivre et méritaient seulement un petit bout de terre de la part des « généreux » colons. Les ravages de cet ethnocide et de cette colonisation sont encore visibles où l'alcool et la drogue sont des fléaux parmi cette communauté et où la pauvreté dans ces réserves est comparable aux pays en développement.

Les seuls bémols que je mettrais à ce roman sont la place de la femme et les longueurs dont le roman souffre à certains passages. Néanmoins, pour ces deux points, il faut remettre le texte dans son contexte historique où la femme était rarement une héroïne mais plus une petite chose fragile à l'image d'Alice.
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