L'exercice du bonheur : Ou comment Victor Coissac cultiva l'utopie entre les deux guerres dans sa communauté de l'intégrale

Avisons donc à former des souhaits qui, réalisés pour tous, puissent remplir le but de chacun (...)
Notre tort n'est pas, comme on l'a cru, de trop désirer, mais de trop peu désirer, et de ne former que des souhaits de forme simple, dictés par l'égoisme.

C'est dans ce milieu d'autodidactes dévoués à la cause sociale, imaginatifs, où chacun se sent l'âme d'un réformateur, que Victor Coissac échafaude son plan "intégraliste" promettant, à partir d'un premier îlot d'individus vivant et travaillant en communauté, "l'établissement graduel et pacifique du régime communiste ou la rénovation sociale accomplie sans à-coup ni violence"
C'est, ni plus ni moins, la réalisation du bonheur.........