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Critique de Erik_


Erik_
05 septembre 2020
Le phalanstère au bout du monde est une bd en noir et blanc qui se laisse lire mais qu'on n'apprécie pas forcément.
L'ambiance est très lourde du début jusqu'à la fin. Des parents abandonnent leur enfant dans un phalanstère accessible seulement quelques heures par an en fonction de la marée.

On a vite une impression de claustrophobie car on se rend compte que des enfants sont enfermés dans une sorte de pénitencier. On se dit qu'il va se passer quelque chose de positif afin de ne pas sombrer dans la noirceur la plus totale mais il n'en sera rien. Une machine à broyer toute les personnalités est en marche comme une métaphore de ce que peut représenter certains instituts d'enseignements. On peut y perdre son nom, sa personnalité, sa vie...

C'est vrai qu'on aborde les limites de l'absurde dans une espèce de société utopique. Il est vrai que le phalanstère est à la base un lieu de vie communautaire isolé. Cette histoire m'a rappelé Monsieur noir en ce qui concerne le cheminement opéré par le petit garçon timide, frêle et sans défense au départ. Bref, cela avait pour moi un air de déjà vu.

Ce récit est cauchemardesque et oppressant. Il n'est pas très positif. A lire si on n'a pas trop le cafard sinon à éviter absolument.
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