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Critique de Meygisan


Dans ce tome Corbeyran insiste sur la personnalité de Sandor Weltman, le présentant comme un humaniste convaincu. Les objectifs de celui ci sont loin d'être malveillants à un point tel que cela jette le doute dans l'esprit même de Cylinia qui se demande si Weltman est le bien le monstre qu'elle croyait. Il est intéressant de suivre le parcours de ce Weltman, à la fois de sa propre histoire mais également à travers les yeux et le jugement de Cylinia et d'Abeau qui, lui, ne change pas d'avis à son sujet. L'auteur prend son temps pour nous montrer la transformation de cet esprit brillant résolument athée qu'est Sandor Weltman, en ce monstre que nous connaissons dans les autres cycles des Stryges.
L'histoire, quant à elle ,se poursuit sans grandes surprises; les revirements de situation sont quelque peu attendus ( surtout lorsqu'on a lu plusieurs cycles) mais je prends toujours plaisir à lire et à découvrir le destin de ces personnages, tous les rouages de leur vie, de leur évolution, de leurs interactions les uns avec les autres, car Corbeyran sait créer suffisamment d'empathie et d'attachement entre son public et ses personnages.
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