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Critique de TelKines


Que dire sur cette BD SF ? La couverture est accrocheuse. Des bâtiments, un monorail, une petite file de personnages et, en arrière plan, une homme politique dans un immense écran, le tout dans un joli ton bleuté.

Mais...
Nous nous trouvons dans un monde où la dictature, la propagande, la censure font partie de la vie. Enfin, rien n'est dit dans ce volume, qu'une partie de la population est contre les lois liberticides, contre l'état policier. Personne à part les deux protagonistes principaux. Ces derniers, l'un, Floréal, est journaliste et l'autre, Lynn, est chômeuse (enfin aucune idée, rien n'est précisé sur son statut professionnel, ce qui est légèrement agaçant) sont les seuls à émettre des critiques.
L'histoire commence par Lynn qui s'inquiète car elle n'a plus de nouvelles de son mari parti en mission dans l'espace. Nous en apprenons plus à l'aide de sa soeur bossant dans un ministère (lequel ? aucune importance). Un virus semble avoir frappé l'équipe d'éboueurs spatiaux dans laquelle travaille Doug, le mari de Lynn. Et Floréal va mener l'enquête pour tenter de la faire fleurir au grand jour. Déjà, là, on a du mal à y croire vu que son propre journal censure tous ses articles...

Il y a beaucoup de déjà vu et déjà lu dans cet album. Mélangez Brazil de Terry Gilliam, le Meilleur des Mondes de Huxley et d'autres sources en rapport avec une maladie bizarre et, je pense qu'on tient le scénar' !

Passons aux dessins. Les décors sont soignés. Dans l'ensemble, l'architecture, sans quelques petits détails, pourrait nous faire croire que l'action ce déroule au XXè siècle tandis que les moyens de transports sont futuristes à souhait. Enfin rien d'ahurissant mais juste la touche nécessaire pour ce sentir dans une saga SF. Pourtant, l'utilisation de "filtres" (rouge, orangé, rosâtre, verdâtre) n'était vraiment pas nécessaire. Quoique j'ai une préférence pour le ton bleu utilisé dans les scènes spatiales. Sinon, ces tons ont-ils été utilisé dans les cases pour donner des sentiments d'anxiété, de chaleur, de douceur ou autres ? Ou un ton plus futuriste ou d'un monde pollué ? Peut-être, mais cela ne marche pas pour moi. de plus, souvent les personnages ont quelques fois des expressions faciales peu convaincantes... Ce qui n'aide pas à la lecture de cette BD. C'est même rébarbatif !

Bon, je pense ne pas continuer plus loin la lecture de cette saga. A moins de ne rien trouver d'autre sur les rayonnages de ma médiathèque. Et puis j'aurai dû me méfier de l'autocollant présent sur la couverture : "Futur blockbuster de la SF", "Superbement écrit", "Incroyable immersion dans un futur probable et angoissant". D'habitude, ça me sert de repoussoir...
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