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Metronom' tome 1 sur 6
EAN : 9782723468114
55 pages
Glénat (10/03/2010)
3.7/5   81 notes
Résumé :
Dans un futur proche, au sein d'une population broyée par un régime liberticide où même le suicide est interdit, une femme se bat pour la vérité et pour sa survie. Lynn n'a pas de nouvelles de son mari parti en mission de routine dans l'espace depuis 8 semaines. Outre son désir de savoir ce qui s'est passé, elle se bat pour survivre : le salaire de son mari a été coupé depuis sa disparition ! Malgré l'omerta ambiante, elle parvient à arracher quelques informations à... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (20) Voir plus Ajouter une critique
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L'univers : Une société totalitaire où les individus sont oppressés par les décrets et les lois qui fleurissent chaque jour. Des lois qui restreignent sans arrêt leurs liberté, les taxant et les enfermant de plus en plus. Effort individuel et cohésion sociale sont les maîtres mots de cette société, où cela se résumé par un maître mot : l'effort collectif. Ainsi le dernier décret en date vise à punir le suicide : la famille de la victime peut être soumise à des amendes ou des séjour en prison pour "l'avoir laissé faire". L'individu étant nécessaire à l'effort collectif, il se doit de rester en vie. Et de supporter les inégalités sociales et la restriction des libertés. Ainsi ont étés abolis "la liberté de pensée", les formes d'art, le droit de réunion, de se déplacer après le couvre feu ... Dans cet avenir où la société est envahie par les déchets, c'est l'entreprise "Ternett" qui se charge de l'évacuer dans de gigantesques décharges spatiales et de permettre la vie en remplaçant l'oxygène indispendable par un composé de synthèse. Quelques exemples sur cet avenir pas si lointain ...

L'histoire : "Lynn n'a pas de nouvelles de son mari parti en mission de routine dans l'espace depuis 8 semaines. Outre son désir de savoir ce qui s'est passé, elle se bat pour survivre : le salaire de son mari a été coupé depuis sa disparition !
Malgré l'omerta ambiante, elle parvient à arracher quelques informations à sa soeur en poste au ministère : la mission a été touchée par un virus, elle est de retour sur terre mais tous les participants sont en quarantaine.
L'histoire parvient aux oreilles d'un journaliste séditieux, fouineur et un peu anarchiste (par conséquent jamais publié !), qui décide d'enquêter grâce à ses contacts.
Il parvient à en apprendre plus, mais se fait vite arrêter car suspecté d'avoir envoyé au président un livre subversif racontant la dictature sous forme d'un conte pour enfant, où le temps a un grand rôle à jouer, et intitulé Métronom'…" (Srce Glénat BD)

On est de suite emporté dans la Science Fiction : un futur possible, aux technologies différentes, direction dans laquelle notre société peut évoluer. L'histoire se tient : entre éboueurs de l'espace et politiques entourant le gouvernement inaccessible, on retrouve des bases inévitables de ce genre de récit. Mais l'originalité est là, car la tension et l'oppression qui font l'ambiance de cette bande dessinée nous oppressent aussi, lecteurs. On ressent comme si on y était la cité angoissante, où rôdent les forces de police, où les droits sont peu à peu retirés, où on ne peut s'exprimer librement, créer, innover... Ou on est que suiveur et non décideur.
C'est l'histoire d'une femme qui se bat pour survivre dans un monde qu'elle déteste, et d'un homme qui enquête, avide de savoir et de rébellion, qui n'a jamais oublié son amour des arts et de la vérité.
Une histoire de complots, d'espionnages industriels et gouvernementaux, mais aussi d'évolution scientifiques.... Un brin inspiré de la saga "Alien" de Ridley Scott, par certains moments. Mais c'est pour ça qu'on attend la suite, à cause de ces scientifiques qui nous apprennent qu'Hollywood a disparu, et qu'on ne peut chercher les réponses dans la Science Fiction... Même si avec Métronom', on adore y baigner.

Les personnages : Lynn Forester est le personnage féminin principal. Son mari a disparu lors d'une mission spatiale pour l'entreprise Ternett, et une fois sa disparition annoncée, le gouvernement a simplement gelé son sincère. Elle doit donc se battre pour trouver de l'argent afin de survivre, et surtout découvrir ce qu'est devenu son mari. Sa soeur, Lauren Stiler, travaille au ministère et lui fournit les informations qu'elle peut glaner sur Doug tout en l'aidant matériellement. Personnage complexe, elle travaille pour l'Etat et prône ses valeurs et ses lois, alors qu'elle est présente pour aider sa soeur, personnage rebelle qui ne cache pas sa désapprobation envers le pouvoir dominant.

Mère de famille dévouée, c'est cependant une épouse triste qui découvre les faces cachées d'un époux radical et désapprobateur, mais aussi secret... Lauren est mon personnage féminin préféré, car elle se dévoile au fur et à mesure du récit, et qu'elle provoque des retournements de situation, permettant à Lynn d'avancer... alors que Lynn est droite et constante dans son but : retrouver Doug.
Floréal Linman, journaliste pour le "vox populi", place qu'il n'a obtenu que part son ascendance, il n'a cependant jamais rien publié, car c'est un courageux gardien de la vérité et des libertés qui critique et attaque le gouvernement pour ses articles. Evidemment tous censurés. Investigateur dans l'âme mais aussi artiste peintre, il décide d'aider Lynn lorsqu'il la rencontre et apprend son histoire. Fougueux et bagarreur, il a cependant des contacts auprès des influents de la ville qui lui permettront de se sortir de nombreux mauvais pas. Mais son comportement d'artiste rebelle lui vaudra d'être repéré par la police et notamment par le commissaire Radcliff, le personnage masculin que j'ai le plus apprécié. D'abord engagé par un ministre pour découvrir l'origine de ce conte pour enfant "Metronom'", considéré propagandiste et attaquant le gouvernement et le mode de fonctionnement de la société. Ses investigations vont le mener vers Floréal, et c'est un personnage qu'on attendant pas voir prendre plus d'ampleur qui va le mener tout droit vers Lynn, et vers un autre groupe de personnages qui ont retenu notre attention : une troupe de théâtre. Lynn travaille avec celle-ci, sur un art jugé illicite, sans savoir que les personnes l'entourant sont les diffuseurs de ce fameux conte... le suspens reste à son comble concernant ces mystérieuses personnes, et on aimerait vite en savoir d'avantage...

Le dessin : le style de cette bande dessinée représente à merveille les oeuvres Science Fiction : les dessins de personnages sont simples mais plaisants, la prouesse et le talent du dessinateur étant révélé dans les tableaux de la société évoluée, futuriste, de ce récit. Dans ces panoramas de l'espace et de ses stations orbitales, vaisseaux, ou encore décharges spatiales... Un souci du détail qui se réalise comme dans tout "paysage" dans la concrétisation du tout.
Paysages d'une vision du monde, de l'univers de Métronom'.

Je finirai par conseiller cette série à tous les fans de SF, de BD où l'intrigue originale vous aura attiré, ainsi qu'un dessin où l'univers futuriste est aussi important. Mais aussi pour les fans d'Enki Bilal, qui a écrit la préface du premier tome, les fans d'Alien, ou encore les amateurs de Dick, ou Bordage, bref, les grands auteurs de Science Fiction !
Dernier bonus : le site de l'illustrateur !
Par là : http://www.grun-art.fr./
Lien : http://rayon-passion.blogspo..
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Dans un futur proche, la population terrienne vit sous le joug d'un état totalitaire qui, à coup de décrets en tout genre, limite les libertés individuelles pour le bien-être du collectif.
Dans ce monde effrayant, nous allons suivre Lynn qui est sans nouvelles de son mari, un éboueur spatial parti en mission depuis plusieurs semaines. Ses tentatives de renseignements auprès de la société qui l'emploie ont échoués et le salaire indispensable de son mari, est même suspendu.
Elle rencontre alors Linman, un journaliste quelque peu rebelle qui lui propose son aide.

Bienvenue dans un monde où vous êtes sur surveillance, où le collectif passe avant l'individuel et où toute forme de contestation est sévèrement brimée.
La société décrite ici semble être un ersatz de notre monde à nous, en mille fois pire. le gouvernement passe son temps à légiférer sur des lois liberticides et les citoyens sont appelés à voter par voie électronique, à coup de hauts-parleurs dans les lieux publics.
" Vous votez. Nous luttons. le vote électronique est la solution."
Le vote électronique, malgré sa modernité, semble empreint de malversations. A ce jour, c'est une loi qui interdit le suicide (!) qui en cours de vote. Plus loin, ça sera un décret sur l'interdiction de vagabondage.
Un couvre-feu est établi et quiconque le dépasse s'expose à de la prison et une amende. Les oeuvres d'art sont également interdites et se revendent sous le manteau à prix d'or.
Pourtant, au milieu de toutes ces réglementations, certains tentent de lutter. Il y a Linman, un journaliste grande gueule qui n'hésite pas à critiquer l'état, à enquêter sur des sujets sensibles qui seront bien évidement censurés par son chef, fort désireux de mettre dehors cet anarchiste incontrôlable. Il y a Lynn, qui a pleinement conscience de la main mise de l'état sur la population et qui, avec ses petits moyens, s'entraîne avec un petit groupe d'irréductibles à une sorte de représentation de la contestation. Enfin, il y a Métronom', un étrange album pour enfants qui sous forme de fable, s'attaque au président. Non-autorisés et envoyés aux membres de l'État, le pamphlet dérange et son auteur, activement recherché.
Alors que Lynn, grâce à sa soeur qui travaille au ministère, apprend que son mari est en quarantaine des suites d'un animal/objet qu'ils auraient ramenés, le commissaire Radcliff est missionné sur l'affaire du Métronom' et bientôt suspecte le journaliste Linman.

Si cette série semble peu originale en partant du postulat déjà vu d'un état totalitaire, le résultat s'avère pourtant excellent !
Le monde totalitaire présenté ici est parfaitement réaliste et offre même un goût amer de futur très probable. La vision très sombre d'une Terre sous contrôle ne se départit pas pourtant d'un allant donné par les personnages et l'intrigue multiple qui offre moult rebondissements. Entre la quête de Lynn, les agissements de son beau-frère, le parcours tortueux de Linman et son amour de la peinture, l'étrange être/objet ramené de l'espace, le livre Métronom' et son mystérieux auteur, le lecteur a de quoi faire ! Corbeyran, dont je suis souvent critique de par sa trop forte prolixité d'oeuvres qui part dans tous les sens, me convainc ici entièrement avec cette intrigue fort bien menée.
Le dessin n'est pas en reste et m'a même agréablement surprise. le trait de Grun est d'une très grande richesse. Extrêmement détaillé, le monde créé par le dessinateur est fascinant et les couleurs directes fort bien posées ne font qu'accentuer la haute qualité, rendant l'atmosphère de cette histoire envoutante.

Métronom' est donc une très bonne série de SF (prévu en 4 tomes) qui conviendra à un large public. Pour ma part, je suis fan et j'attends avec impatience le tome 3, annoncé pour le 12 septembre... A bon entendeur !
Lien : http://legrenierdechoco.over..
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Que dire sur cette BD SF ? La couverture est accrocheuse. Des bâtiments, un monorail, une petite file de personnages et, en arrière plan, une homme politique dans un immense écran, le tout dans un joli ton bleuté.

Mais...
Nous nous trouvons dans un monde où la dictature, la propagande, la censure font partie de la vie. Enfin, rien n'est dit dans ce volume, qu'une partie de la population est contre les lois liberticides, contre l'état policier. Personne à part les deux protagonistes principaux. Ces derniers, l'un, Floréal, est journaliste et l'autre, Lynn, est chômeuse (enfin aucune idée, rien n'est précisé sur son statut professionnel, ce qui est légèrement agaçant) sont les seuls à émettre des critiques.
L'histoire commence par Lynn qui s'inquiète car elle n'a plus de nouvelles de son mari parti en mission dans l'espace. Nous en apprenons plus à l'aide de sa soeur bossant dans un ministère (lequel ? aucune importance). Un virus semble avoir frappé l'équipe d'éboueurs spatiaux dans laquelle travaille Doug, le mari de Lynn. Et Floréal va mener l'enquête pour tenter de la faire fleurir au grand jour. Déjà, là, on a du mal à y croire vu que son propre journal censure tous ses articles...

Il y a beaucoup de déjà vu et déjà lu dans cet album. Mélangez Brazil de Terry Gilliam, le Meilleur des Mondes de Huxley et d'autres sources en rapport avec une maladie bizarre et, je pense qu'on tient le scénar' !

Passons aux dessins. Les décors sont soignés. Dans l'ensemble, l'architecture, sans quelques petits détails, pourrait nous faire croire que l'action ce déroule au XXè siècle tandis que les moyens de transports sont futuristes à souhait. Enfin rien d'ahurissant mais juste la touche nécessaire pour ce sentir dans une saga SF. Pourtant, l'utilisation de "filtres" (rouge, orangé, rosâtre, verdâtre) n'était vraiment pas nécessaire. Quoique j'ai une préférence pour le ton bleu utilisé dans les scènes spatiales. Sinon, ces tons ont-ils été utilisé dans les cases pour donner des sentiments d'anxiété, de chaleur, de douceur ou autres ? Ou un ton plus futuriste ou d'un monde pollué ? Peut-être, mais cela ne marche pas pour moi. de plus, souvent les personnages ont quelques fois des expressions faciales peu convaincantes... Ce qui n'aide pas à la lecture de cette BD. C'est même rébarbatif !

Bon, je pense ne pas continuer plus loin la lecture de cette saga. A moins de ne rien trouver d'autre sur les rayonnages de ma médiathèque. Et puis j'aurai dû me méfier de l'autocollant présent sur la couverture : "Futur blockbuster de la SF", "Superbement écrit", "Incroyable immersion dans un futur probable et angoissant". D'habitude, ça me sert de repoussoir...
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Corbeyran est un scénariste plutôt talentueux. J'aime la majorité de ses oeuvres. Celle-ci ne fera pas exception à la règle. La préface est signée par Enki Bilal avec un texte plutôt intéressant et qui rend hommage à cette oeuvre visionnaire.

Métronom' commence comme un conte pour enfant mais se poursuit dans le futur et plus précisément dans une société très répressive sous le couvert d'une démocratie directe. Quelque fois, j'en viens à penser qu'il ne faut pas permettre au peuple de voter sur chacune des lois à la manière d'un référendum direct. L'expérience prouve que le résultat attendu n'est pas souvent très conforme.

Ainsi dans cette société, le peuple vote pour que le suicide soit puni en réaction au très nombreux décès que provoque ce fléau. On frappera bien entendu les proches au porte-monnaie comme si la perte d'un être cher n'était pas assez suffisant. le peuple étant manipulé par les médias et les politiciens, cela passe comme une lettre à la poste. Cette société n'est pas très loin de ce que pourrait devenir la notre d'ici 100 ans. Bref, il y a des idées qui m'ont bien plu.

Par ailleurs, visuellement, le graphisme est plutôt réussi. On entre bien dans l'histoire qui est captivante. Les rebondissements sont efficaces. Comme dit, avec Corbeyran au scénario, il n'y a pas trop d'inquiétude à avoir de ce côté là.
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D'emblée j'adore cette série, je me plonge immédiatement dans l'histoire, qui est prenante, qui se renouvelle sans cesse et qui est loin des sentiers battus. Car au delà du scénario bien mené, Eric Corbeyran s'attache à ses personnages, même secondaires, et s'évertue à nous les faire aimer ou détester. le contexte ainsi que le cadre sont ici déjà hors normes et bien définis. La société décrite pourrait être une vision anticipée de ce que nous connaissons à un point tel qu'il nous suffit de transposer notre société dans sa vision futuriste, pas si éloigné que cela dans le temps. Corbeyran s'est juste contenté d'exagérer au maximum ce qu'il a identifié dans notre société comme pathologique, absurde, contradictoire et dangereux, une société dont la masse serait contrôlée par un petit nombre influent, puissant, qui exercerait sa dictature sous couvert d'une apparente démocratie poussée avec hypocrisie, dédain et mesquinerie, dans l'absurdité absolue. A l'image des lois votées par le peuple quotidiennement, comme l'interdiction de se suicider ou de vagabonder. Corbeyran, avec tout son talent décrit, et dénonce, une société hyper technologique, militariste et procédurière.
Nous suivons donc la vie de Lynn dans ce monde où la liberté de l'être humain n'est plus qu'un mot oublié sournoisement, où chaque comportement humain est surveillé, dénoncé et maîtrisé. Corbeyran pousse l'analogie à comparer son monde à un conte de fée dans lequel le roi deviendrait le maître absolu grâce à un instrument magique tout puissant. Il va même jusqu'à introduire cet instrument dans son histoire comme faisant parti intégrante de l'intrigue, indiquant par là même son importance cruciale.
Cette bd se lie à plusieurs niveaux, il est nécessaire de posséder plusieurs grilles de lecture pour en apprécier tous les enjeux, toutes les finesses, toutes les "couches" imbriquées les unes dans les autres et interagissant entre elles, car Corbeyran ne se contente pas de nous raconter une histoire, il dit ce qui pourrait advenir, il anticipe sur notre situation mondiale....
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critiques presse (1)
BulledEncre
28 février 2014
Comme le dit Enki Bilal en préface, « un monde à la fois proche et lointain, familier et inquiétant »
Lire la critique sur le site : BulledEncre
Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
À force d'interdire, il ne restera plus rien à interdire... S'ils veulent continuer à rogner nos libertés, arrivera un moment où ils seront obligés de nous en rendre un peu...
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Être gouverné, c’est être gardé à vue, inspecté, espionné, dirigé, légiféré, réglementé, parqué, endoctriné, prêché, contrôlé, estimé, apprécié, censuré, commandé, par des êtres qui n’ont ni le titre, ni la science, ni la vertu […] puis, à la moindre résistance, au premier mot de plainte, réprimé, amendé, vilipendé, vexé, traqué, houspillé, assommé, désarmé, garrotté, emprisonné, fusillé, mitraillé, jugé, condamné, déporté, sacrifié, vendu, trahi, et pour comble, joué, berné, outragé, déshonoré. Voilà le gouvernement, voilà sa justice, voilà sa morale !
-- Pierre Joseph Proudhon
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"Etre gouverné, c'est gardé à vue, inspecté, espionné, dirigé, légiféré, réglementé, parqué, endoctriné, prêché, contrôlé, estimé, apprécié, censuré, commandé, par des êtres qui n'ont ni le titre, ni la science, ni la vertu [...] puis, à la moindre résistance, au premier mot de plainte, réprimé, amendé, vilipendé, vexé, traqué, houspillé, assommé, désarmé, garrotté, emprisonné, fusillé, mitraillé, jugé, condamné, déporté, sacrifié, vendu, trahi, et, pour comblé, joué, berné, outragé, déshonoré. Voilà le gouvernement, voilà sa justice, voilà sa morale ! ##Pierre-Joseph Proudhon##
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Lorsque le gouvernement viole les libertés et les droits garantis par la Constitution, la résistance sous toutes ses formes est le plus sacré de tous les droits et le plus impérieux de tous les devoirs. ##Article 21 de la Déclaration des Droits de l'Homme##
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- Votre article sur le dernier décret est une honte... Il sera censuré !
- Vous devez confondre Mr Kingsley... Mon article est élégant et métaphorique ! C'est cet amendement sur le suicide qui est une honte et qui n'aurait jamais dû voir le jour...
- Ce décret s'inscrit dans le cadre de la protection des libertés individuelles. Il a été soumis à l'approbation du Parlement... Le rejeter aussi ouvertement peut vous conduire devant un tribunal pour délit d'opinion...
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Vidéo de Éric Corbeyran
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