AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de marina53


Rue du Commerce, Paris 15e. En ce soir d'automne, une jeune femme se promène dans la rue lorsqu'elle remarque, dans la vitrine d'un magasin, un homme qui la suit. Apeurée, elle tente de fuir mais ce dernier l'agresse et la frappe avant de la projeter violemment dans sa camionnette. Dans un endroit délabré et abandonné, son agresseur l'enferme, entièrement, dans une cage qu'il va ensuite suspendre dans les airs. Ce qu'il veut est simple : la voir crever.
Alors qu'il enquête sur un meurtre, Camille Verhoeven reçoit un appel de son supérieur, Jean le Guen, qui lui fait cas de cet enlèvement. Sitôt sur place, où un témoin de la scène s'entretient avec un agent, le commissaire se fait aussitôt alpaguer par Le Guen, qui lui soumet de s'occuper de l'affaire, sous prétexte que Morel est absent. S'il lui avait pourtant bien souligné le fait qu'il ne voulait plus enquêter sur des cas d'enlèvement depuis que sa compagne Irène avait été enlevée et retrouvée morte, Verhoeven ne peut refuser et se voit ainsi chargé de cette enquête...

Alex est la troisième enquête, adaptée des romans policiers de Pierre Lemaitre, mettant en scène le commissaire Verhoeven qui peine à se remettre de la mort d'Irène, d'autant que cette affaire d'enlèvement lui rappelle de douloureux souvenirs. Si, avec sa fidèle équipe, il va tout mettre en oeuvre pour retrouver cette femme kidnappée en pleine rue, grâce notamment au témoin et aux caméras de vidéosurveillance, cette enquête va vite prendre un tour inattendu, mettant à mal les convictions de la police. Cet album, fidèlement adapté, parfaitement huilé et maîtrisé, ne manque ni de rebondissements ni de rythme. le scénario, implacable et surprenant, met en scène Alex, cette jeune kidnappée, dont le passé, dévoilé au fil des pages à l'aide de flashbacks, laisse penser à une sombre histoire de vengeance, aussi bien de son côté que de celui de son ravisseur. L'on retrouve avec plaisir Verhoeven et son équipe, fidèle à elle-même. Graphiquement, Yannick Corboz, de son trait semi-réaliste et expressif, rend parfaitement compte de cette ambiance tendue, de cette violence sous-jacente.
Un album saisissant et diabolique !
Commenter  J’apprécie          520



Ont apprécié cette critique (52)voir plus




{* *}