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Critique de Meygisan


Pour ce final démentiel, Stéphane Créty s'en donne à coeur joie en nous livrant des planches extra ordinaires de fin du monde et qui illustrent parfaitement l'ambiance apocalyptique du récit. récit qui donne à réfléchir sur la place de l'humanité dans l'univers, sur son droit même à exister. Que reste t'il d'elle si celle ci est prête à tout pour sa propre survie, au mépris des autres races? Peut on encore qualifier d'humanité, une civilisation qui détruit tout ce qui l'entoure?
Mais Sylvain Cordurié ne fait pas simplement le procès de la race humaine. Il lui offre le don de décider instinctivement de son destin et en fait un prodige. Car au bord de sa propre chute, l'humanité saura puiser en elle pour assurer sa propre survie et c'est ce qui fait sa force. Il insiste bien sur sa capacité à s'adapter pour survivre, et à modeler le monde à son image. de fait, tout cela rend caduque, vain et inutile tous les espoirs de cette minorité d'humains à vouloir contrôler leurs destinées en exploitant les capacités des autres races. Quelle ironie du sort que de découvrir que ce à quoi l'humanité aspirait, fait en réalité parti intégrante de son existence.
Ce tome 5 conclut en beauté ce récit comme le propos de l'auteur mais il aurait mérité un peu plus d'approfondissement etun peu moins de présence militaire à mon goût.
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