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31 décembre 2022
Marcelle et Anne-Rock.

« Elle travaille sur scène son corps comme une plasticienne. Je crois qu'elle a bien du plaisir ce soir. Il y a foule de gens. Cette musique ne m'atteint pas. Mais je suis là, je sens la chaleur et les gens ».

Une vieille femme et une aide soignante, les mondes internes et les regards de et sur l'autre, deux portraits.

Anne-Rock et ses amants sensibles, « Je les ramassais à la petite cuillère, les relevait avec le dos de la cuillère », dont le nouveau « aussi con que tous », les reliefs urbains, les cris de la mort, l'autre nom du lieu, « Aïeule sauvage à la maison de retraite. Elle a raison. C'est une prison », le rêve de l'évasion…

Marcelle et son étroit projet d'avenir, elle n'a cependant pas jeté l'ancre sur un fauteuil, elle refuse de pourrir lentement, « le cerveau éparpillé aux quatre coins de tous ses coins ». La dame dit les regards portés sur les autres en maison de retraite, « Parce qu'on est tous trop moches. Parce qu'on fait tous peur. Parce qu'on a juste des poils durs au milieu de toutes ces rides », le rami du soir « dans l'aquarium des pisseux », le confort de la lecture…

Entre lucidité et rébellion contre les ordres avachis, deux femmes insurgées contre l'absence de tendresse et d'humanité…
Lien : https://entreleslignesentrel..
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