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Critique de Bazart


Il sont jeunes , ils sont beaux, ils sont riches et ne semblent pas avoir les parents sur le dos. ils sont libres ces jeunes gens bien nés dans ce quartier à la mode.

Au sortir de l'adolescence, ils n'ont d'autres soucis que le sentiments amoureux, l'amour devient donc une occupation à plein temps.
Mais qu'il est difficile d'aimer, qu'il est difficile de s'engager, pourquoi doit-on se résigner?

Alors, autour de cette place Royale (anciennement le nom de la célèbre place des Vosges parisienne, où la jeunesse dorée du XVII e siècle avait l'habitude de s'y afficher), on va se désirer bien sûr, mais aussi se mentir, se trahir, se heurter, se perdre et se retrouver peut-être.
A l'âge de tous les possibles, nos jeunes et trépidents héros vont découvrir que choisir c'est surtout renoncer.
Le fougueux Alidor, malgré l'amour qu'il porte à Angélique ne veut sacrifier son indépendance, alors pourquoi ne pas pousser son amoureuse dans les bras de son ami Cléandre.

Sacré Alidor, malheureux d'être trop aimé, il ne sait pas encore que l'on ne badine pas avec l'amour.

Voilà écrit par Corneille, plutôt habitué aux tragédies, un excellent “marivaudage cornélien” (eh oui, on tente l'audace de méler deux dramaturges aussi différents que Marivaux et Corneille dans un seul et même élan) qui devrait assurément parler aux adolescents d'aujourd'hui et leurs parents bien sûr.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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