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Critique de Pecosa


José Muñoz rend un bel hommage au magnifique texte de Julio Cortázar, L'homme à l'affût, qui rendait lui même hommage au grand Charlie Parker, avec El Perseguidor, album puissamment illustré. Cette vingtaine de dessins à l'encre de Chine qui accompagne la nouvelle de l'auteur argentin est une oeuvre en soi.
Après Gardel, après Billie Holiday mais sans son compère Sampayo, Muñoz continue son incursion dans la musique, avec ce sens unique du noir et blanc qu'il maîtrise parfaitement et qui est devenu sa signature. Les planches voyagent des Etats-Unis à Saint-Germain-des-Près, racontent le génie d'un homme brûlé par ses excès, accompagnent la lente et inexorable déchéance d'un musicien hors norme qui se perd dans l'alcool et les drogues.
Muñoz n'occulte pas le texte de Cortázar, il le magnifie. Charlie Parker méritait bien un double hommage, et comme chaque fois que l'on relie la nouvelle, on retient toujours cette phrase incroyable, "Esto lo estoy tocando mañana" "ça je suis en train de le jouer demain ».
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