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Critique de annie


Anecdotes
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« du Guesclin » est une forme modernisée de son nom, dont on ignore la graphie exacte. Selon certains historiens, le nom des seigneurs de Pontorson, puis de Broons était du Guerplic.

le connétable lui-même ne nous laisse aucune indication, signant simplement Bertran.

Sa mère, Jeanne de Malemains, se désigne elle-même « Uxor domini mei Roberti de Glaquino ».

Ce nom de Glaquin, ou plus souvent Claquin, se retrouve chez les poètes du siècle suivant François Villon et Marot.

La dalle de la basilique Saint-Sauveur de Dinan derrière laquelle est enterrée son coeur mentionne Gueaqui (avec un tilde sur le "ui" qui peut representer le "n" final ou éventuellement une autre lettre en supposant que le "n" est disparu par usure du bord).

Une légende le fait descendre d'Aquin ou Haquin, le général mythique qui aurait conduit les armées arabes à la bataille de Poitiers.

Bien que la plupart des représentations qui ont été faites de lui le montrent avec une épée, du Guesclin n'utilisait pas cette arme avec laquelle il n'était pas très habile, lui préférant une grande hache.

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Du Guesclin est considéré comme « le Ganelon de la Bretagne » par de nombreux nationalistes bretons qui lui reprochent d'avoir fait marcher les troupes du roi de France qu'il commandait en tant que connétable, sur celles du duché de Bretagne, alors indépendant.

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Un portrait de du Guesclin radicalement différent est dressé dans le Cycle d'Ogier d'Argouges, une saga historique de Pierre Naudin.

Cette oeuvre de fiction le présente comme un personnage peu recommandable, mal élevé et incapable de prouesses, preuves historiques à l'appui.

L'auteur conteste même le « du » de son nom, affirmant que le personnage s'appelait en réalité Bertrand Guesclin, la marque de noblesse n'ayant été rajoutée que très longtemps après sa mort par des romanciers en manque de héros.

Il fut pendant longtemps, du milieu du XIXe siècle au milieu du XXe, un des héros français qui furent à la République ce que sont les saints aux religions.

À cette époque, son histoire, plus ou moins romancée, était présentée comme la vie d'un citoyen modèle, que sa conscience très personnelle avait toujours amené à faire le bien du plus grand nombre, au service de sa patrie.


Lien : http://mazel-livres.blogspot..
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