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Critique de patlam
Des salles labyrinthiques recréant toutes sortes d'univers,du plus propice au plus mortel, des animaux quelques milliers de prisonniers, des soldats et des scientifiques "égarés",telle se presente l'Oeuvre.Un dôme immense abritant un enchevêtrement d'espaces autogérées par une intelligence artificielle, sous l'égide de la CIA.mais surtout,une expérimentation carcérale qui a échappée à tout contrôle. Si les premiers chapitres peuvent sembler décousus, pas évident d'imaginer la configuration du lieu, l'intrigue et ses protagonistes se dévoilent au fur et à mesure de l'avancement du récit, Chaque personnage est abordé de façon propre en soulignant son histoire,ses spécificités et ses limites. de multiples intrigues,des flash-backs,des rencontres fortuites et de mysterieuses convergences donnent toute sa force au récit. Outre le côté psychologique et sociétal,quand l'instinct devient la priorité pour survivre,Eric Costa traite également le côté éthique des expérimentations humaines,du danger de l'omniprésence de la technologie et des dérives inhérentes à la politique. Ce premier volet composé dans un style nerveux et dense est un cauchemar éveillé, mélange de New York 1997 et de Cube. Dans cet enfer où prédomine,non seulement la loi plus fort mais avant tout celle du plus fourbe se dévoilent les plus sinistres aspects de l'être humain.Passionnant du début à la fin ce roman réussi avec habileté le mélange entre thriller,S.F et une touche de mythologie grecque.
