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Critique de paroles


P320. J'ai failli arrêter.
Je n'en peux plus. Vous connaissez la formule : « toute la misère du monde sur les pieds de Roger Gicquel », comme disait l'ami Coluche. Et bien cette fois-ci, cette misère s'est déversée sur les pieds de Rita et Rosie, petites orphelines de père et abandonnées par leur mère, envoyées par un institut très charitable (!) londonien vers les terres australiennes où elles sont accueillies tout aussi charitablement (!) Là elles sont séparées et la la plus jeune est adoptée par un couple pédophile...
Au secours ! Après tous les malheurs qu'elles ont supportés, il fallait bien en rajouter encore un peu pour corser leur destin déjà si noir.

Je veux bien qu'on tire sur la corde sensible. Je veux bien croire que des destins soient noirs, difficiles, cruels. Mais cette accumulation de méchancetés gratuites (bien détaillées et appuyées par l'auteure qui ne loupe pas un châtiment) envers des enfants qui ne peuvent se défendre, c'est trop.

Heureusement p321, l'arrivée de la grand-mère et sa détermination à retrouver ses petites-filles vont permettre au lecteur de respirer un peu et tout va s'éclaircir.

Je voulais connaître le destin de ces petites car au départ cette histoire est basée sur des faits réels (envoi des enfants loin de leur terre natale, sans consentement aucun et sans préavis), mais la narration est ici pleine de faits sordides pour bien faire pleurer dans les chaumières et ça en devient lourd et glauque.

Bref, une lecture comme je ne les aime pas, que je vais m'empresser d'oublier et vite me tourner vers une autre plus subtile.
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