>
Critique de Sachenka
Je continue mon retour dans la saga (et l'univers) des Inactifs. Cette série, qui a été imaginée et écrite à la fin des années 1980, proposait une vision sombre du futur : en 2013, le monde a changé, les Etats-Unis n'existent plus. À sa place, on retrouve le Freedom State avec sa terrible capitale, Lost Ark, où le chômage règne. Tous les citoyens inactifs ne font que rêver d'une vie meilleure en regardant les matchs de hockey, le sport national. Religion nationale serait plus juste, surtout que tous idôlatrent Michel Lenoir, le meilleur hockeyeur de tous les temps. Mais voilà que, dans ce deuxième tome, La révolte des Inactifs, Virginia Lynx vient de découvrir qu'il s'agit d'une imposture, Lenoir a été remplacé par un robot qui encourage la population à se soumettre à l'autorité. La journaliste doit chercher refuge dans les quartiers malfamés de l'ancienne ville de Lost Ark, auprès des factions de la rébellion. En fait, elle cherche surtout le vrai Lenoir, qui pourrait soulever et rallier tous les Inactifs.
L'intrigue de la révolte des Inactifs a l'avantage d'être originale : un duo de héros atypiques pour l'époque de la sortie du roman jeunesse, une journaliste et un sportif qui se battent contre l'autorité représentée par un être diabolique, il fallait y penser. Et mélanger science-fiction et hockey, le succès a dû être immédiat auprès du jeune lectorat québecois ! Évidemment, 30 ans plus tard, l'univers dystopique imaginé par Denis Côté ne s'est pas réalisé. Fort heureusement pour nous, malheureusement pour son oeuvre. Quand la date fatidique a été dépassée, ça fait un roman qui a un peu mal vieilli… Au moins, l'intrigue tient en haleine jusqu'à la fin. Spécialement à la fin. Les enjeux sont toujours plus grands, la rébellion est imminente, quelques nouveaux visages font leur apparition. Mais derrière lesquels se cachent des robots imposteurs? Il y a décidément beaucoup de potentiel dans cette série.
L'intrigue de la révolte des Inactifs a l'avantage d'être originale : un duo de héros atypiques pour l'époque de la sortie du roman jeunesse, une journaliste et un sportif qui se battent contre l'autorité représentée par un être diabolique, il fallait y penser. Et mélanger science-fiction et hockey, le succès a dû être immédiat auprès du jeune lectorat québecois ! Évidemment, 30 ans plus tard, l'univers dystopique imaginé par Denis Côté ne s'est pas réalisé. Fort heureusement pour nous, malheureusement pour son oeuvre. Quand la date fatidique a été dépassée, ça fait un roman qui a un peu mal vieilli… Au moins, l'intrigue tient en haleine jusqu'à la fin. Spécialement à la fin. Les enjeux sont toujours plus grands, la rébellion est imminente, quelques nouveaux visages font leur apparition. Mais derrière lesquels se cachent des robots imposteurs? Il y a décidément beaucoup de potentiel dans cette série.
