>
Critique de JustineLitteravores
La plume de Jo Cotterill est fluide, vibrante et pleine d'émotion. J'ai lu ce livre sans regarder le résumé et sans faire attention à la couverture, mes comparses l'avaient lu et pour valider notre case il fallait que je le lise. Je ne suis pas allée plus loin.
J'ai été happé dès le premier chapitre que j'ai trouvé très prenant. On se rend compte dès le départ que la relation entre Calypso et son père est dysfonctionnelle mais on ne mesure pas l'ampleur de ce que cette relation représente pour les deux personnages. En tout cas pas tout de suite et je dois dire que j'ai été bouleversé par l'histoire.
C'est un roman très dur qui est pourtant magnifique mais tellement dur.
J'ai eu parfois beaucoup de mal à le lire car on suit l'histoire du point de vue de Calypso et par certains aspects, surtout dans la seconde partie, je me suis dit que cela pourrait être ma fille avec moi-même. Cela m'a profondément remué car si je fait tous ce que je peux pour la protéger de mes états d'âmes et de ma dépression, elle est présente et je sais que ça l'a touche aussi. Malgré des thèmes assez difficile à lire, j'ai adoré découvrir les enfants veilleurs et l'aide qu'on peut leur apporté de l'extérieur en étant attentif aux signes.
De plus les personnages sont tous touchants et parfaitement construits. J'ai adoré découvrir Calypso et la voir s'ouvrir et faire ses propres découvertes malgré l'éducation de son père qui l'enfermait dans un certain isolement. J'ai également beaucoup aimé ses réactions qui sont à la fois immature, à cause de son âge, et très mature, à cause des conditions dans lesquelles elle grandit.
Mae est également une petite fille adorable, plus insouciante certes mais elle apporte de la légèreté, de la joie et rappel l'importance de l'amitié.
Quand aux différents adultes j'ai trouvé qu'elles représentaient parfaitement la société d'aujourd'hui avec des adultes dépassés par leurs émotions et leurs douleurs, d'autres qui voudraient les aidés mais qui ne peuvent pas être partout, certains qui prennent le temps de secourir un enfant en détresse en leurs proposants des échappatoires et une école là aussi dysfonctionnelle car les maîtresses ne s'inquiètent pas de voir un enfant s'isoler. Ou n'ont juste pas le temps de s'occuper de classes surchargées et de rencontrer tous les parents.
En bref tous les personnages sont attachants et réalistes. Ils ont tous une évolution plausible, du moins lorsqu'ils sont sur le devant de la scène, et il est très facile de se mettre à leur place, de partager leurs émotions et de les comprendre tout en se réconciliant avec l'humanité.
Je crois que vous l'aurez compris à travers ma chronique, ce roman est un de mes coups de coeur d'avril. Je suis ravie d'avoir pu découvrir cette merveille, même si je ne le mettrais pas dans toutes les mains. Il m'a donné envie de creuser le sujet des enfants veilleurs, un sujet que j'ajoute à ma liste pour quand j'aurais l'énergie de reprendre les articles de fond.
Lien : https://justineetseslectures..
J'ai été happé dès le premier chapitre que j'ai trouvé très prenant. On se rend compte dès le départ que la relation entre Calypso et son père est dysfonctionnelle mais on ne mesure pas l'ampleur de ce que cette relation représente pour les deux personnages. En tout cas pas tout de suite et je dois dire que j'ai été bouleversé par l'histoire.
C'est un roman très dur qui est pourtant magnifique mais tellement dur.
J'ai eu parfois beaucoup de mal à le lire car on suit l'histoire du point de vue de Calypso et par certains aspects, surtout dans la seconde partie, je me suis dit que cela pourrait être ma fille avec moi-même. Cela m'a profondément remué car si je fait tous ce que je peux pour la protéger de mes états d'âmes et de ma dépression, elle est présente et je sais que ça l'a touche aussi. Malgré des thèmes assez difficile à lire, j'ai adoré découvrir les enfants veilleurs et l'aide qu'on peut leur apporté de l'extérieur en étant attentif aux signes.
De plus les personnages sont tous touchants et parfaitement construits. J'ai adoré découvrir Calypso et la voir s'ouvrir et faire ses propres découvertes malgré l'éducation de son père qui l'enfermait dans un certain isolement. J'ai également beaucoup aimé ses réactions qui sont à la fois immature, à cause de son âge, et très mature, à cause des conditions dans lesquelles elle grandit.
Mae est également une petite fille adorable, plus insouciante certes mais elle apporte de la légèreté, de la joie et rappel l'importance de l'amitié.
Quand aux différents adultes j'ai trouvé qu'elles représentaient parfaitement la société d'aujourd'hui avec des adultes dépassés par leurs émotions et leurs douleurs, d'autres qui voudraient les aidés mais qui ne peuvent pas être partout, certains qui prennent le temps de secourir un enfant en détresse en leurs proposants des échappatoires et une école là aussi dysfonctionnelle car les maîtresses ne s'inquiètent pas de voir un enfant s'isoler. Ou n'ont juste pas le temps de s'occuper de classes surchargées et de rencontrer tous les parents.
En bref tous les personnages sont attachants et réalistes. Ils ont tous une évolution plausible, du moins lorsqu'ils sont sur le devant de la scène, et il est très facile de se mettre à leur place, de partager leurs émotions et de les comprendre tout en se réconciliant avec l'humanité.
Je crois que vous l'aurez compris à travers ma chronique, ce roman est un de mes coups de coeur d'avril. Je suis ravie d'avoir pu découvrir cette merveille, même si je ne le mettrais pas dans toutes les mains. Il m'a donné envie de creuser le sujet des enfants veilleurs, un sujet que j'ajoute à ma liste pour quand j'aurais l'énergie de reprendre les articles de fond.
Lien : https://justineetseslectures..
