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EAN : 9782215133315
368 pages
Editions Fleurus (14/04/2017)
3.93/5   137 notes
Résumé :
Calypso est une jeune fille solitaire. Depuis la mort de sa mère, son père est absorbé par l'écriture de l'œuvre de sa vie, une grande histoire des citrons, et elle se réfugie dans la lecture des nombreux livres de sa bibliothèque...
Mais quand Calypso rencontre Mae, une nouvelle de sa classe, sa vie bascule dans l'inconnu ! L'orpheline fait l'expérience de l'amitié, des délices de l'écriture, et aussi d'une famille joyeusement chaotique où l'on aime bien se ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (64) Voir plus Ajouter une critique
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Un roman incroyable ....

Une étonnante surprise que ce livre aussi lumineux que la couverture
chatoyante et "citronnée" ... emprunté à la médiathèque , avec l'idée
préconçue d'une lecture-jeunesse, légère...Alors... ma surprise a été,
crescendo, au fil de ma lecture...

Le récit a une fausse allure de narration naïve...Nous rencontrons dès la première page Calypso, une enfant de 10 ans, que l'on sent
différente des camarades de son âge. Elle n'aime pas parler, ne se mélange
pas aux autres enfants; elle préfère se réfugier dans les mots et les
livres qu'elle dévore, partout, chez elle, à la récréation....Jusqu'au jour

où une nouvelle élève arrive, Mae... l'observe, écrit sur le sol pendant la
récré...son nom: Calypso. Cette dernière est bien perplexe devant
tout cela...mais très vite , les deux petites filles vont devenir inséparables,
aimant toutes les deux les mêmes choses: les mots, les bouquins, raconter
et écrire des histoires !

Un père désarmé et sa fille unique face à la mort brutale de la maman...
et les luttes de Calypso, cette petite fille de 10 ans qui doit gérer son chagrin et celui de son père !...
Heureusement, comme sa maman, elle aime les mots et les livres !...Et son
amitié pour Mae lui donnera tous les courages pour avoir la force de
supporter le manque de sa maman, mais aussi porter le deuil et la
désespérance de son père qu'elle adore, mais qui s'est déconnecté de la
réalité, a mis autour de lui des murs pour se protéger... se réfugie dans

la rédaction d'un monumental livre-encyclopédie sur les Citrons , mais qui a bien du mal à soigner , veiller sur sa fille dans ses simples besoins quotidiens !!

Le père, ne sachant plus gérer ni sa vie, ni son quotidien, encore moins
sa petite fille, Calypso, il l'isolera doublement en lui serinant les
valeurs de l'indépendance, de la force intérieure en insistant sur le
fait que l'on n'a pas besoin des autres !! Evidemment ce sont des leçons mortifères, de non vie... qui creusent la peine et la solitude extrême de l'enfant.. C'est Calypso qui portera son père, qui le réconciliera avec le monde , avec les autres... grâce au bonheur ressenti par Calypso
lorsqu'elle rencontre Mae, qui deviendra sa meilleure amie, lui permettant de Renaissance et Reprise de sa vie d'enfant !...

L'air de rien il est question de deux sujets délicats, peu fréquemment
traités: - La dépression des enfants... et Les" enfants-veilleurs"qui par les accidents et traumatismes de la vie deviennent par la force des choses les parents de leurs propres parents...

Un roman étonnamment positif , bienveillant qui peut éclairer et intéresser tous les âges...apporter éventuellement un soutien, une espérance... pour des situations voisines !

Un livre peu banal... hommage à l'Amitié, au pouvoir des mots,des livres et de l'écriture... car les deux amies ont des passions communes: la lecture et écrire à quatre mains des "histoires"...Une dynamique de vie et le bonheur de se sentir"reliées" l'une à l'autre, comme deux soeurs complices !!

"Si je ne deviens pas écrivain, je serai peut-être psychologue. Les gens sont bien plus intéressants que je ne le croyais, et quand on commence à éplucher leurs couches protectrices, on trouve des choses surprenantes. J'avais toujours pensé que la force intérieure était quelque chose qu'il fallait trouver pour soi-même. Désormais, je sais que les gens les plus forts sont ceux qui aiment les autres et qui se laissent aimer en retour. il y a un poème qui dit: "Nul homme est une île", et je crois comprendre ce que cela veut dire. Si on a de la force intérieure mais personne à aimer, à quoi sert cette force ?" (p. 359)
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Calypso, dix ans, est une enfant solitaire qui préfère de loin les livres aux gens. Elle passe d'ailleurs de longues heures dans sa bibliothèque, anciennement l'atelier de peinture de sa maman, décédée, cinq ans plus tôt, des suites d'un cancer. Depuis sa disparition, son père s'est enfermé dans sa propre bibliothèque et passe tout son temps dans la rédaction de "l'oeuvre de sa vie" : une encyclopédie sur les citrons ... Impossible pour lui de gérer le quotidien. C'est donc Calypso qui s'en charge.
A l'école, Calypso fait la connaissance d'une nouvelle élève, Mae, qui devient sa meilleure amie, son âme soeur, comme Anne et Diana dans "Anne ... La Maison aux pignons verts". Elles deviennent inséparables.
Un soir, Calypso découvre, anéantie, que son père a remplacé tous les livres de sa maman par des citrons ... Serait-il devenu fou ? Comment a-t-il osé lui faire ça !

Ce livre destiné aux enfants est une véritable perle. Une histoire lumineuse et pleine d'espoir, malgré les sujets abordés : le deuil, la dépression, la mort, l'enfance adultisée, ... La plume est belle, sensible, tout en retenue sans jamais sombrer dans le pathos.
Une belle ode à la puissance de l'amitié, de l'amour, mais aussi à la magie des livres et de l'écriture. A mettre entre toutes les mains.

Challenge féminin - Item 1. Jaune en couleur dominante sur la couverture


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Calypso est une fillette de 10 ans, orpheline de mère et solitaire. Son bien-être, elle le trouve dans la lecture. Elle possède d'ailleurs une bibliothèque rien que pour elle. Son père, lui, trouve refuge dans son travail et dans l'écriture d'une encyclopédie sur le citron. Tous deux se sont forgés une carapace pour affronter le manque de leur mère ou femme disparue.

Mais Calypso va s'ouvrir peu à peu aux autres grâce à Mae, nouvelle élève arrivée dans sa classe. Cette amitié va bouleverser son petit monde et faire voler en éclats ses théories, du moins celles que son père lui a inculquées...



Voilà un petit roman tout à fait charmant qui fait la part belle à l'amitié, à l'autre. de jolies réflexions sur la solitude, l'absence ou l'amitié jalonnent ses pages. Et l'on se surprend à apprécier cette bulle de sérénité que l'on croyait réserver uniquement à un jeune public. Il n'en est rien et de belles leçons d'humanité sont à retirer de ce roman plein de grâce.



De plus, les amoureux des livres trouveront ici des références littéraires à foison pour remplir des rayonnages vides... mais est-ce encore possible ?

Lien : http://mespetitesboites.net
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C'est un roman qui parle de littérature, d'amitié, de deuil, d'amour. Un petit coup de coeur que je vous encourage à découvrir !

Calypso, une petite fille de dix ans, vit seule avec son père depuis la mort de sa maman. Son père lui a toujours répété d'utiliser sa force intérieure afin de ne pas être triste et d'affronter le monde seule, ce que fait Calypso depuis ce triste évènement. Elle a trouvé refuge dans les livres et les dévore les uns après les autres. Malgré que son quotidien soit bercé d'histoires et de personnages, Calypso est une petit fille assez seule, solitaire. Son père est souvent enfermé dans son bureau. Il écrit un livre sur l'histoire des citrons et cela lui prend tout son temps, au point qu'il en oublie sa fille. Mais tout change le jour où Mae, une nouvelle élève, arrive dans la classe de Calypso. Alors qu'elle ne parlait à personne, Calypso découvrira l'amitié avec Mae. Elle aussi aime les livres et toutes les deux tisseront une relation forte et touchante.

Calypso est une petite fille qui m'a beaucoup émue. Son papa est très prit par son travail et à son âge, c'est elle qui s'occupe de tout : faire à manger, faire les courses, aider son père. Elle a grandi bien vite et se montre très mature. C'est une histoire à la fois triste et à la fois pleine d'espoir. Alors que sa maman lui manque, c'est de son père qu'elle prend soin malgré qu'il soit peu présent pour elle. Sa découverte de l'amitié avec Mae est extraordinaire. Elle qui n'avait jamais partagé sa passion commence à parler de livres avec Mae et c'est comme ça qu'elle s'épanouira au fil des pages. D'une petite fille renfermée, elle devient petit à petit une petite fille joyeuse, enjouée et pleine de projet, notamment celui d'écrire un livre avec Mae. Leurs deux personnalités étaient faites pour s'entendre et leur complicité est indéniable et très émouvante ! Il n'y a qu'à voir la façon dont-elles se conseillent des livres l'une et l'autre. Un bonheur.

Nous suivons Calypso tout au long de ses questionnements et de ses prises de conscience. D'abord résignée à s'occuper de son père, elle finit par se rendre compte qu'il n'est pas normal pour une petite fille de son âge de ne pas recevoir de câlin de son papa, de ne pas pouvoir rentrer de l'école et qu'on prenne soin d'elle. Son évolution sera grande et elle prendra les choses en main pour avoir la vie qu'elle et son père méritent tous les deux. le manque de sa maman se fait énormément ressentir. C'était une femme pleine de vie, peintre et grande lectrice. Calypso a une bibliothèque pleine des livres de sa maman et attend d'avoir l'âge approprié pour pouvoir s'y plonger et grâce à ça, le lien entre elle et sa maman n'est pas rompu. Il est là, il existe, grâce aux livres.

La bibliothèque des citrons est un livre jeunesse qui aborde des sujets que je trouve importants. Comme quoi les livres jeunesse proposent parfois des histoires bouleversantes et qui soulèvent des points intéressants qui peuvent toucher tous les enfants. Ces sujets sont traités très simplement et avec une grande justesse. C'est un roman qui se dévore, qui se lit très rapidement et très facilement. Une fois ouvert, difficile de le refermer.

Vous allez adorer Calypso j'en suis sûre. C'est un personnage dont je me rappellerai longtemps pour son amour des livres, pour sa force intérieure qui lui a permit d'aider son papa, pour son ouverture au monde grâce à Mae. Un livre qui évoque pleins de sentiments et provoque beaucoup d'émotions : la tristesse comme la joie. Lisez-le.
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Au moment de commencer ce roman à la couverture pétillante et acidulée, je ne savais que deux choses de l'histoire : la petite héroïne aime beaucoup lire et son papa écrit un livre sur les citrons. Autant vous dire que je m'attendais à une histoire totalement loufoque, très drôle et vraiment légère, idéale pour récupérer après deux semaines fort studieuses et une crise de migraine fort douloureuse … Comme quoi, les apparences sont parfois trompeuses ! Derrière ce titre plutôt intriguant, dont on ne comprend la signification qu'au milieu de l'histoire, se cache quelque chose de bien plus profond, de bien plus sérieux que l'on ne peut le penser au premier abord … Et c'est vraiment une très belle surprise !

Cela fait cinq ans que la mère de Calypso est morte, emportée par un cancer foudroyant. Cinq ans qu'elle vit avec son père, correcteur littéraire très occupé à finaliser l'oeuvre de sa vie : un ouvrage encyclopédique réunissant toutes les connaissances de l'humanité au sujet des citrons. Cinq ans qu'elle veille à ce qu'il n'oublie pas de diner et qu'il l'exhorte à trouver sa « force intérieure » pour ne pas avoir besoin des autres pour être heureuse … Solitaire, elle passe ses récréations à dévorer les nombreux romans que sa mère lui a légué. Mais tout bascule le jour où la nouvelle, Mae, l'aborde dans la cour. Comme Calypso, Mae aime lire, énormément. Comme Calypso, Mae aime écrire, secrètement. Petit à petit, elles deviennent amies … et toutes les certitudes de Calypso fondent comme neige au soleil.

Calypso est une petite fille incroyablement attachante que l'on a immédiatement envie de protéger : livrée à elle-même, elle souffre sans se l'admettre de l'attitude de son excentrique de père, trop absorbé par l'écriture de son ouvrage pour songer à préparer les repas, lancer une machine à laver ou aller faire les courses. Elle tente d'appliquer ses conseils et de se suffire à elle-même, de ne pas se laisser submerger par la tristesse ou le découragement, mais sans parvenir à trouver cette « force intérieure » auquel il croit si fort. Alors, ne pouvant se réfugier dans les bras de son père, elle se réfugie dans les livres, et je me suis aussitôt identifiée à elle : tout comme Calypso, je passais les récréations le nez plongé dans un roman, indifférente aux enfants qui couraient et hurlaient tout autour de moi ; tout comme elle, j'ai rapidement essayé d'écrire mes propres histoires dans mon cahier de brouillon ; tout comme elle j'estimais ne pas avoir besoin d'une amie pour être heureuse. Mais Calypso a eu plus de chance que moi : elle a rencontré Mae. On le sent rapidement, cette rencontre va bouleverser la vie de Calypso … mais on est bien loin de se douter comment.

Quel plaisir que de voir Calypso, jusqu'alors si discrète et sérieuse, s'ouvrir à l'amitié et aux rires, redevenir une petite fille de son âge avec ses rêves et son insouciance ! Quel bonheur que de voir ces deux fillettes jouer à reconstituer les scènes de leurs livres préférés, s'efforcer de remettre en état la vieille cabane du jardin pour en faire leur endroit secret, essayer d'écrire une histoire à quatre mains ! Quelle belle amitié, quelle belle complicité, quelle belle complémentarité ! Aux côtés de Mae l'intrépide, Mae l'impulsive, Mae la sensible, Calypso apprend à ne pas avoir peur de ses émotions, à ne pas les refouler ni les camoufler. Elle découvrir qu'on est tellement plus fort à deux, que cela fait parfois tellement de bien de laisser quelqu'un autre être fort à sa place, et que s'attacher à quelqu'un n'a rien de mal ou de dangereux, bien au contraire. Et au fur et à mesure que Calypso découvre la famille de Mae, elle se rend compte que quelque chose ne tourne pas rond dans sa propre famille, même si celle-ci n'est plus composée que de deux membres ….

Et c'est à ce moment-là que le récit bascule. D'une belle histoire d'amitié pleine de rires et de sourires, on sombre dans quelque chose d'incroyablement plus profond … et de plus douloureux, également. Jusqu'à présent, aux yeux du lecteur, le père de Calypso n'était qu'un écrivain un peu extravagant et tête en l'air, passionné par les citrons et amoureux de la solitude. On se rend finalement compte que cet homme a été totalement brisé par la mort de sa femme, qu'il n'est jamais parvenu à faire totalement son deuil et qu'il s'est englué dans une dépression aux accents citronnés … Et on tombe de haut, car jusqu'alors, on le blâmait sévèrement d'être aussi distant avec sa fille, aussi indifférent, aussi absent. On avait envie de le secouer pour qu'il abandonne quelques heures son Histoire des citrons pour aller faire les courses, on avait envie de lui crier dessus pour qu'il s'occupe un peu de sa fille … et non pas le contraire. Car ce livre aborde finalement la question des enfants-veilleurs, obligés d'endosser le rôle d'adulte responsable pour pallier à la maladie d'un parent … Il l'aborde sans détour mais avec tendresse, avec sobriété mais sans maladresse. C'est à la fois déchirant et incroyablement émouvant !

En bref, vous l'aurez bien compris, ce petit roman jeunesse a été une très belle surprise ! Derrière ce titre farfelu et cette couverture acidulée se cache tout d'abord une très belle histoire d'amitié, mignonne et émouvante, légère et rafraichissante, qui donne envie de danser et de crier de joie. Mais La bibliothèque des citrons n'est pas une simple histoire d'amitié : c'est également une histoire de famille, bouleversante, troublante, touchante … et tellement belle, également. Car pas une seule fois l'autrice ne sont dans le pathétique, dans le tragique à outrance, dans le déprimant. Bien au contraire. C'est une histoire pleine d'espoir, de douceur et de poésie. C'est une histoire dont on tourne la dernière page avec un grand sourire, parce qu'on sait que Calypso et son père sont sur la bonne voie … Pour conclure, c'est un livre que je conseille aux petits comme aux grands : la narration est suffisamment « simple » pour s'adresser aux jeunes lecteurs et suffisamment « riche » pour satisfaire les adultes ! Un livre à offrir et à s'offrir absolument !
Lien : https://lesmotsetaientlivres..
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Citations et extraits (60) Voir plus Ajouter une citation
Si je ne deviens pas écrivain, je serai peut-être psychologue. Les gens sont bien plus intéressants que je ne le croyais, et quand on commence à éplucher leurs couches protectrices, on trouve des choses surprenantes. J'avais toujours pensé que la force intérieure était quelque chose qu'il fallait trouver pour soi-même. Désormais, je sais que les gens les plus forts sont ceux qui aiment les autres et qui se laissent aimer en retour. il y a un poème qui dit: "Nul homme est une île", et je crois comprendre ce que cela veut dire. Si on a de la force intérieure mais personne à aimer, à quoi sert cette force ? (p. 359)
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Elle rayonne sous le compliment et répond :
-J'aime les mots.
-moi aussi.
J'éprouve un sentiment proche de la surprise. Je n'ai jamais rencontré personne de mon âge qui avoue aimer les mots.
-Les mots, c'est un peu comme de la nourriture, tu ne trouves pas ? demande-telle, les yeux toujours fixés sur la liste imprimée. Ils ont chacun leur arôme, et dans ta bouche, ils ont des goûts différents. (p. 29)
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Elles voudraient que j'entre dans un groupe de jeunes veilleurs.**
-Qu'est-ce c'est que ça ?
-Un groupe pour les enfants qui doivent veiller sur leurs parents.
Mae fronce légèrement les sourcils
-Veiller comment ?
Eh bien... Je ne sais pas très bien. En faisant la cuisine. La vaisselle. En s'assurant que leurs parents mangent ou qu'ils s'habillent, des trucs comme ça.
Elle me fixe avec des yeux ronds.
-Tu dois faire tout ça pour ton père ?
(p. 201)

***"Young carers" dans le texte original. Au Royaume-Uni, les "young carer" sont des enfants qui doivent veiller sur un parent malade ou en difficulté et assumer des responsabilités inhabituelles pour leur âge. Des groupes de soutien et d'entraide leurs sont proposés. Ces groupes n'ont pas d'équivalent en France.
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J'ai donc maintenant une chambre ET une bibliothèque.
Je mesure ma chance parce que je ne connais pas d'autre enfant de mon âge qui ait une pièce à lui tout seul pour ses livres. (...) Parfois, quand je suis dans ma bibliothèque, entourée par mes livres et par les gens qui les ont écrits, je rêve en secret de devenir écrivain moi-même. Je n'ai jamais osé le dire à voix haute, j'ai peur que cela ne brise mon rêve, comme une bulle de savon qui éclate lorsqu'on souffle dessus.
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[Calypso vit seule avec son père depuis déjà cinq ans]
Depuis que maman est morte, j'ai toujours eu l'impression de ne pas être normale. Comme si je ne rentrais pas dans les cases. Je préférais la lecture à l'amitié. Je vivais avec un père qui, la moitié du temps, ne semblait pas s'apercevoir de ma présence, qui n'aimait pas m'embrasser, et qui mettait l'accent sur la force intérieure. Ca ne me DERANGEAIT pas exactement, mais je ne me sentais pas NORMALE.

[Calypso s'adresse à sa meilleure amie Mae]
- Et si la normalité n'existait pas vraiment ?
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