AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Emmasht


Dans L'essence de l'art, on part de l'odeur de la térébenthine pour arriver à un questionnement sur l'art.
Pourquoi sommes-nous touchés par l'art?
Qu'est-ce qui nous fait faire des kilomètres pour passer devant des morceaux de toiles peints, entourés de bouts de bois dorés et accrochés sur de grands murs blancs?
Au final, qu'est-ce que l'art et qu'est-ce qu'on peut qualifier d'art?

Difficile de trouver des réponses à des questions si vastes et non résolues.
Denis Couchaux se colle à la tâche et nous offre une belle réflexion sur notre rapport à l'art et ce qui se cache derrière le mot « art ».
L'essai est très bien mené, très agréable à lire avec ses parties et sous parties bien distinctes et claires. L'écriture est fluide et on retrouve un grand nombre de références (littéraires, artistiques, scientifiques) qui illustrent le propos de manière très juste. Je classifierais cette étude de philosophique. Presque de la philosophie de l'art car l'auteur traite de sujets comme le Beau et l'art, l'art pour l'art, la catharsis, etc… (j'aurais aimé l'avoir lu pour le bac de philo!!)
J'ai aussi beaucoup apprécié les moments autobiographiques, presque romanesques, dans lesquels l'auteur nous parle de ses propres expériences artistiques et évoque des souvenirs frappants qui apportent beaucoup au récit en amenant une touche plus personnelle dans laquelle les lecteur.ices peuvent se retrouver.

En somme, j'ai beaucoup appris de cette investigation. J'ai notamment réalisé que, en effet, lorsqu'on ressort d'un musée, d'un spectacle de danse, d'une lecture, on ne gagne rien de matériel. On ressort simplement avec « l'expérience esthétique » d'avoir pu contempler et vivre à travers des « oeuvres d'art ». Tout se joue dans le cerveau du regardeur/spectateur. L'art touche un fil de notre sensibilité et il est différent pour chacun.
De plus, il est vrai que notre rapport à une oeuvre commence au moment où on la découvre pour la première fois. Dorénavant, je ferais face à chaque nouvelle oeuvre avec l'enthousiasme de trouver ma prochaine meilleure expérience esthétique…

Merci aux éditions Thierry Marchaisse pour l'envoi et à Babelio, toujours, pour les masses critiques.
Commenter  J’apprécie          40



Ont apprécié cette critique (3)voir plus




{* *}