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Critique de DimitriCheval


Lorsqu'on lit le titre de cet ouvrage, on s'attend à un livre qui aborde la catastrophe nucléaire de Tchernobyl. Pas du tout, la ville est presque absente de ce récit. Il s'agit plutôt de retranscrire le quotidien des habitants de l'URSS e n général, des grandes villes en particulier.

Ce quotidien, c'est celui des années 70-80, une période où on lit beaucoup, où on magouille pour obtenir un logement, quelques aliments "luxueux" (du saucisson), où on a de plus en plus accès à la radio et la TV. Les soviétiques peuvent éprouver une nostalgie de cette période, un peu comme nos années 60, avec le succès économique en moins, mais le prestige de la puissance en plus. Pourtant c'est cette société, de plus en plus attirée par les valeurs individualistes qui a assisté à la fin du communisme avec une certaine indifférence d'après l'auteur.

Dans le fond il s'agit d'une version beaucoup plus courte et littéraire de "la fin de l'homme rouge".
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