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Critique de MeljuK


Devant de jeunes frères qui se demandent pourquoi le zizi de leur nouvelle petite soeur est cassé, une maman explique que le leur est un « zizi totem » qui « peut viser, se dresser ou s'affaisser » alors que le sien est un, « zizi cabane » s'écrie le plus jeune.

Cette maman c'est Odile, la mère de Béguin, Chiffon et Zizi. Cette maman va disparaître sans que l'on n'en sache vraiment plus, laissant ses enfants et son mari vivre à leur façon cette absence.

C'est un roman plein de tendresse et de poésie notamment à travers la personnification des éléments (l'eau et le vent) mais aussi des perceptions et des rêves de Zizi, la plus petite.

C'est une histoire de fratrie, de deuil, de rêves et de résilience. Chaque personnage vit séparément et différemment l'absence de cette mère tant aimée mais ils forment néanmoins un tout plutôt équilibré, chacun apportant sa pierre à la (re)construction familiale commune.

Ils sont tous très attachants, chacun avec leur fragilité qu'il ne laisse apercevoir aux autres mais que nous lecteur, privilégié, touchons du doigt.

Je me rends compte, à l'écriture de ce billet, que j'ai du mal à poser des mots cohérents sur mes ressentis à la suite de cette lecture. Cela réside essentiellement dans le fait que les émotions vécues ne sont pas nécessairement palpables, elles étaient là sans que je ne puisse l'expliquer à l'instar de l'eau présente dans la maison de la famille.

J'ai passé un bon moment et je renouvellerai très probablement l'expérience Bérangère Cournut.
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