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Critique de Lsky
Le corps n'est pas ici abordé de manière uniquement artistique, mais aussi d'un point de vue social. C'est un livre qui renferme mille richesse, car le rapport au corps dans notre société en dit énormément sur cette dernière.
Le corps trahit notre société, nos habitudes de travail, la mécanisation de tout ce qui nous entoure. Il parle des maladies qui traversent notre temps, les maladies emblématiques d'une époque et ce qu'elles en révèlent.
Ainsi, la première partie se questionne sur le corps et le savoir : la science, la médecine, l'avancée technologique. On parle souvent du remplacement de l'humain par la machine, mais ici, c'est le corps qui se voûte et qui s'adapte pour la machine, pour le travail surtout : a position au bureau par exemple. C'est un fait qui est connu puisque les « khâgneux » qui portent si fièrement ce nom, l'ont hérité de leurs genoux.
Ce livre offre en effet, une belle vision du XXème siècle à travers les corps, les réflexions sociétales mais aussi artistiques autour de celui-ci. Les années SIDA ont une analyse tout à fait pertinente dans ce livre, ainsi que la médiatisation du corps nus qui se retrouvent placarder sur les abris-bus depuis quelques décennies.
Le plus gros regret qui tient à ce troisième tome, c'est peut-être qu'il n'est pas assez récent. J'aurais aimé lire du corps contemporain, mais il n'en est pas moins intéressant pour les questions du XXème siècle, qui remplissent largement ce tome : retraçant l'Histoire du corps dans les guerres, puis parlant monstruosité comme sexualité, questionnant la norme de l'époque, le corps exhibé, il y avait bien assez à aborder.
Lien : https://barauxlettres.wordpr..
Le corps trahit notre société, nos habitudes de travail, la mécanisation de tout ce qui nous entoure. Il parle des maladies qui traversent notre temps, les maladies emblématiques d'une époque et ce qu'elles en révèlent.
Ainsi, la première partie se questionne sur le corps et le savoir : la science, la médecine, l'avancée technologique. On parle souvent du remplacement de l'humain par la machine, mais ici, c'est le corps qui se voûte et qui s'adapte pour la machine, pour le travail surtout : a position au bureau par exemple. C'est un fait qui est connu puisque les « khâgneux » qui portent si fièrement ce nom, l'ont hérité de leurs genoux.
Ce livre offre en effet, une belle vision du XXème siècle à travers les corps, les réflexions sociétales mais aussi artistiques autour de celui-ci. Les années SIDA ont une analyse tout à fait pertinente dans ce livre, ainsi que la médiatisation du corps nus qui se retrouvent placarder sur les abris-bus depuis quelques décennies.
Le plus gros regret qui tient à ce troisième tome, c'est peut-être qu'il n'est pas assez récent. J'aurais aimé lire du corps contemporain, mais il n'en est pas moins intéressant pour les questions du XXème siècle, qui remplissent largement ce tome : retraçant l'Histoire du corps dans les guerres, puis parlant monstruosité comme sexualité, questionnant la norme de l'époque, le corps exhibé, il y avait bien assez à aborder.
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