J'ai flashé sur ce livre il y a longtemps, lorsque j'étais étudiante, dans les années 90 (la première édition date de 1991). J'ai immédiatement été fascinée par la force des formes géométriques et des aplats de couleurs qui ornent les murs des maisons traditionnelles de ce peuple d'Afrique du Sud.
C'est un art exclusivement féminin, qui se transmet de mère en fille. Les motifs font galoper mon imaginaire ; ils me font penser à l'univers de l'artiste
Keith Haring, en version abstraite, comme l'environnement de ses personnages. Les mêmes motifs se retrouvent sur les parures, vêtements et bijoux, décorés de perles. Un régal absolu pour les yeux.
Hélas pour diverses raisons (notamment le déplacement du peuple
Ndebele dans des habitations « modernes » aux matériaux inadaptés) cette tradition tend à disparaitre, et les constructions existantes sont de moins en moins entretenues. D'où la grande valeur de l'ouvrage de
Margaret Courtney-Clarke.
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