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Critique de Chrisbookine


Nous découvrons en ouverture et fermeture du livre, une double-page où une cinquantaine de dragons envahissent l'espace, tous enchevêtrés les uns dans les autres, avec au milieu d'eux Charles.

La couverture de l'album donne le ton de l'histoire : car l'on retrouve en premier plan Charles, abattu, les ailes repliées le long de son corps et le regard mélancoliquement tourner vers les oiseaux qui volent au-dessus de lui dans le ciel. Il est "perché", seul, sur un rocher qui dépasse des nuages.

Nous découvrons dès la première page, la poésie des mots d'Alex Cousseau :
"9 avril 1821. Silence. Parfum de fin du monde. le ciel, pareil à un cadavre, ne frissonne plus. Brouillard. Vertige. Au sommet d'une montagne, sur un nid de graviers, quelqu'un va naître. "

Charles est un incompris, un poète qui a du mal à trouver sa place dans la classe, il ne sait pas cracher du feu et voler. Les auteurs abordent la difficile question de la différence, de l'acceptation de soi, du rejet et de la solitude. Pourtant Charles est aimé de ses parents.
Il est différent.
"Le premier trimestre, les petits dragons noircissent leur cahier page après page. Puis très vite, chacun brûle un cahier par jour. Sauf Charles, qui écrit. "

Charles s'isole, se sent mal et pourtant...

Charles va avoir un déclic, une révélation et il va enfin pouvoir accomplir ce pour quoi il est fait. Une prise de conscience qui débouche sur une confiance en soi.

Les grandes illustrations pleine page contrebalancent bien le texte de l'auteur et l'ensemble est une réussite visuelle et poétique non dénuée d'un message fort pour l'accomplissement de soi malgré les différences.
Lien : http://chrisbookine.blogspot..
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