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Critique de Alyxiel


Résumé : " Ce premier volet de la trilogie Les Filles de Caleb nous fait connaître une héroïne forte et passionnée, Émilie Bordeleau, dont nous suivons le destin de 1892 à 1946. Institutrice dans une humble école de rang de Saint-Tite, Émilie s'éprend d'un de ses élèves, Ovila Pronovost, à qui elle finit par unir sa vie, pour le meilleur et pour le pire. Les amours d'Ovila et de sa « belle brume », Émilie, les défis de leur vie commune rythmée par les naissances, les décès et de trop longues séparations, enfin leur ultime tentative de se rapprocher alors qu'ils s'installent dans la ville industrieuse de Shawinigan, voilà ce qui nous est raconté dans ce roman qui n'a cessé d'embraser l'imagination des lecteurs depuis bientôt deux décennies."

A la base je ne suis pas fan des histoire "de terroir". Mais dès que j'ai eu ce livre en main, j'ai été fascinée par le personnage d'Emilie. Issue d'une grande famille comme la majorité de nos grands voire arrières-grands-parents, Emilie est une jeune fille forte et passionnée. Passionnée par la vie, par l'école puis son métier d'institutrice, et enfin passionnée pour son amour, Ovila, un de ses élèves.
Bravant les on-dit et les mauvais regards, leur union est scellée et Emilie met au monde son premier enfant, puis deux, puis trois...
Mais Ovila, bien que fou d'amour pour elle, ne cesse de partir pour son travail.
Entre les longues attentes, son métier d'institutrice, la vie de mère élevant seule ses enfants, et les retours trop brefs de son mari, nous suivons Emilie dans une tranche de sa vie. Bien que réaliste, l'auteure nous montre tout de même une histoire d'amour extraordinaire.
Emilie va devoir affronter les faiblesses de son mari, alcoolique mais tout aussi passionnée qu'elle, et faire de ses enfants des hommes et des femmes respectables.

On le sait, la vie au XIXeme siècle n'était pas aussi simple que celle de maintenant, mais Arlette Cousture parvient à faire de son roman une ode au courage et à l'amour.
Emilie est une de ces femmes qu'on aimerait écouter nous conter sa vie, au coin du feu, avec une tasse de thé bien chaude au creux des mains.
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