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Critique de LisaGiraudTaylor


Ce roman est librement inspiré du destin de la grand-mère de la romancière qui témoigne d'une vie ordinaire touchante et dont on sent la grande tendresse.

J'avais entendu parler de la série télévisée mais je ne l'avais jamais vue…
Nous sommes donc à la fin du XIXème siècle, au Québec, parmi les paysans.
Cette période est rude et Emilie, dont on va suivre les pas pendant quelques décennies, veut être quelqu'un d'autre. Sa vocation est d'être institutrice et elle y parvient…
Sa vie aurait pu être linéaire, mais elle tombe en amour Ovila ce qui provoque quelques remous, mais la force d'Emilie est de ne jamais céder…
Au milieu de l'hostilité (gens et nature), cette jeune femme a une grande force et une volonté sans faille, ou presque.

Les quatre parties qui couvrent 1895 / 1918 racontent principalement la vie d'Emilie Bordeleau. de ses 16 ans, où elle quitte le foyer pour enseigner ; de son amour pour Oliva Pronovost, plus jeune qu'elle, et un ancien élève aux premiers enfants qu'elle a avec lui.
Elle lutte car Ovila a bien des failles, notamment l'alcool. Pourtant Emilie n'abandonne pas, déménage pour sauver son couple, sa famille mais va vite se retrouver face à des créanciers à cause de son mari qui s'endette de plus en plus. Emilie finit par se séparer, et vivre ailleurs avec ses neuf enfants… pour le bien de tous, et surtout d'elle-même.

Arlette Cousture n'hésite pas, avec tendresse cependant, à décrire les peines et joies d'une vie… d'un homme faible, irresponsable mais aimé, à la mort d'un enfant, de son amie, d'un inspecteur haineux, rien n'est épargné à Emilie…
Sous la plume envoûtante de cette romancière, cette histoire se déroule entre émotions et moments plus légers.

Sa plume m'a transporté au Québec, dans ce morceau du monde dont l'histoire riche et les destins sont à l'image de la météo… aussi froide que douce, selon les saisons… de la vie.
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