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Critique de Latulu
Tuer une seule personne et faîtes en une religion.
Les Editions Argyll ont publié sous forme d'intégrale le cycle de Corlay écrit par Richard Cowper dans les années 80.
En l'an 3000, un jeune joueur de pipeau, ancien élève d'un puissant magicien, rallie autour de lui toute une communauté de croyants en une nouvelle religion baptisée l'Oiseau Blanc de la Fraternité.
L'auteur s'inspire du schisme de l'église catholique pour son écrit où foisonnent les jeux de pouvoir, la ferveur religieuse et les sacrifices.
J'ai bien aimé cette histoire qui mélange les genres.
Science-fiction avec le côté post apocalypse où la montée des eaux a redessiné la géographie mondiale et rendu l'homme à des conditions de vie moyenâgeuse, sans technologie autre que le bruit des épées et des arbalètes.
Fantasy également avec la quête de l'oiseau blanc, symbole mystique de toute une population et qui apparaît lorsque le pipeau fait entendre son son (personnellement j'ai trouvé amusant que l'auteur assimile la religion au pipeau)
La musique est donc au coeur du livre puisqu'elle guide la manifestation de la foi.
L'écriture des années 80, comme le souligne l'éditeur dans sa préface, pourrait choquer certains lecteurs notamment sur le traitement des personnages féminins.
En revanche, le message écologique est assez puissant sur le réchauffement climatique.
Une histoire intéressante par sa construction narrative et le style très imagé. J'ai trouvé quelques longueurs vers le milieu du récit mais dans l'ensemble, ce fut un bon moment de lecture.
Les Editions Argyll ont publié sous forme d'intégrale le cycle de Corlay écrit par Richard Cowper dans les années 80.
En l'an 3000, un jeune joueur de pipeau, ancien élève d'un puissant magicien, rallie autour de lui toute une communauté de croyants en une nouvelle religion baptisée l'Oiseau Blanc de la Fraternité.
L'auteur s'inspire du schisme de l'église catholique pour son écrit où foisonnent les jeux de pouvoir, la ferveur religieuse et les sacrifices.
J'ai bien aimé cette histoire qui mélange les genres.
Science-fiction avec le côté post apocalypse où la montée des eaux a redessiné la géographie mondiale et rendu l'homme à des conditions de vie moyenâgeuse, sans technologie autre que le bruit des épées et des arbalètes.
Fantasy également avec la quête de l'oiseau blanc, symbole mystique de toute une population et qui apparaît lorsque le pipeau fait entendre son son (personnellement j'ai trouvé amusant que l'auteur assimile la religion au pipeau)
La musique est donc au coeur du livre puisqu'elle guide la manifestation de la foi.
L'écriture des années 80, comme le souligne l'éditeur dans sa préface, pourrait choquer certains lecteurs notamment sur le traitement des personnages féminins.
En revanche, le message écologique est assez puissant sur le réchauffement climatique.
Une histoire intéressante par sa construction narrative et le style très imagé. J'ai trouvé quelques longueurs vers le milieu du récit mais dans l'ensemble, ce fut un bon moment de lecture.
