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Critique de LisaGiraudTaylor
Cela fait des années que l'on me parle de Stephen Crane, de Maggie, de L'insigne rouge… des années où on me vante sa poésie… donc, cette fois-ci, ayant vu le livre sur un site d'occasion, je me suis dit que c'était le bon moment…
On suit Henry, un jeune garçon qui s'est engagé volontairement dans l'armée de l'Union (donc le Nord, au cas où…) pendant la guerre de Sécession. L'auteur nous plonge directement avec Henry (qu'il nomme que très rarement par son prénom, lui préférant « The Youth », le jeune soldat) et ses compagnons (eux aussi nommés par un adjectif, le grand, etc.).
Henry arrive au moment précis où une bataille est engagée avec l'armée confédérée qui est sur la berge d'en face… le combat va s'avérer rude… mais avant, ils font faire route, marcher, accepter les ordres, contre-ordres, hésitations, et la jeunesse des gradés par rapport aux Chefs qui, eux, sont souvent bien identifiables et peu patients.
Alors ça chambre, ça veut en découdre… mais ça marche en râlant… puis l'ordre d'attaquer est donné… C'est violent, usant et Henry, lui, rapidement, rebrousse chemin… il ne fuit pas, il est désorienté, démoralisé, impressionné… ses compagnons tombent comme des mouches… il voit la mort de près, les membres déchirés, les cris, les peurs, les pleurs…
Un concours de circonstance fait qu'il est éraflé par une balle qui lui procure un filet de sang… du rouge, parmi ces couleurs basiques, très référencées par l'auteur… volontairement… (L'harmonie de l'écriture, de la nature)..
Après partir de ce moment, Henry prend conscience de l'ampleur, relève la tête et le drapeau de sa compagnie…
Sous le chemin d'un jeune soldat qui se révèle lors d'une bataille, qui comprend l'enjeu, dompte ses peurs, devance les actions, Stephen Crane, avec une écriture à la fois détaillée, explicite et poétique, nous immerge dans cette guerre, cette bataille, les enjeux d'une jeune nation qui s'entredéchire, s'autodétruit avec sa jeunesse fauchée.
C'est un texte fort, juste beau, qui saisit au coeur et aux tripes…
On suit Henry, un jeune garçon qui s'est engagé volontairement dans l'armée de l'Union (donc le Nord, au cas où…) pendant la guerre de Sécession. L'auteur nous plonge directement avec Henry (qu'il nomme que très rarement par son prénom, lui préférant « The Youth », le jeune soldat) et ses compagnons (eux aussi nommés par un adjectif, le grand, etc.).
Henry arrive au moment précis où une bataille est engagée avec l'armée confédérée qui est sur la berge d'en face… le combat va s'avérer rude… mais avant, ils font faire route, marcher, accepter les ordres, contre-ordres, hésitations, et la jeunesse des gradés par rapport aux Chefs qui, eux, sont souvent bien identifiables et peu patients.
Alors ça chambre, ça veut en découdre… mais ça marche en râlant… puis l'ordre d'attaquer est donné… C'est violent, usant et Henry, lui, rapidement, rebrousse chemin… il ne fuit pas, il est désorienté, démoralisé, impressionné… ses compagnons tombent comme des mouches… il voit la mort de près, les membres déchirés, les cris, les peurs, les pleurs…
Un concours de circonstance fait qu'il est éraflé par une balle qui lui procure un filet de sang… du rouge, parmi ces couleurs basiques, très référencées par l'auteur… volontairement… (L'harmonie de l'écriture, de la nature)..
Après partir de ce moment, Henry prend conscience de l'ampleur, relève la tête et le drapeau de sa compagnie…
Sous le chemin d'un jeune soldat qui se révèle lors d'une bataille, qui comprend l'enjeu, dompte ses peurs, devance les actions, Stephen Crane, avec une écriture à la fois détaillée, explicite et poétique, nous immerge dans cette guerre, cette bataille, les enjeux d'une jeune nation qui s'entredéchire, s'autodétruit avec sa jeunesse fauchée.
C'est un texte fort, juste beau, qui saisit au coeur et aux tripes…
