Le pire n’avait pas de limite.
La photographie avait été sa bouée de sauvetage. À partir de maintenant, elle serait son arme.
C’était comme jeter une bouteille à la mer. Qui s’intéresserait à ces clichés ? Y avait-il quelqu'un, là-dehors, qui pouvait faire quelque chose pour eux ?
Depuis qu’il était prisonnier, il ne se regardait plus dans la glace.
Dësormais, il savait ce qu’il avait à faire et pourquoi : même s’il devait en mourir, toute personne digne de ce nom devait pouvoir voir ses photographies, pour savoir, juger, pleurer, et se souvenir.
Penses-tu vraiment que nous soyons lâches ? Juste parce que nous voulons vivre ?
Pour survivre il fallait vivre l’instant présent