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Critique de Eric75


Je suis passé l'été dernier à Glastonbury, ce qui m'a poussé à acheter ce livre par curiosité, et m'a fait connaître par la même occasion cette romancière américaine ayant vécu en Écosse et en Angleterre.
Le roman a visiblement fait l'objet d'une étude méticuleuse des lieux, tout y est exposé avec la précision photographique d'un catalogue touristique : les ruines de l'ancienne Abbaye, l'omniprésence du mythe arthurien, la rue principale peuplée de babas cool et envahie par les boutiques ésotériques New Age, les chemins pentus du Tor (une curieuse colline visible à des kilomètres à la ronde)... le décor est donc ici utilisé au mieux pour servir l'intrigue, par ailleurs un peu poussive et en effet plus "américaine" qu'anglaise (traduire : pas très subtile malgré l'appropriation des lieux et de l'atmosphère so british).
Les personnages tiennent généralement du cliché, l'ésotérisme est empreint d'un surnaturel un peu béat pris au premier degré. L'écriture automatique, technique parfois employée par les psychanalystes pour faire surgir des idées inconscientes, permet ici de communiquer avec des religieux morts au moyen-âge, ce qui est tout de même un artifice un peu grossier convenons-en pour révéler des liens de parenté oubliés et pour permettre de faire avancer l'enquête !
Et puisque que l'on est sur les terres arthuriennes, pourquoi ne pas se faire une petite séance de spiritisme autour de la Table ronde ? Dans le monde du polar, certaines limites ne devraient pas être franchies, au risque de se faire appeler Arthur !
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