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Critique de Floccus


"Qui fait son pain, rentre son foin et se marie selon son goût est bien heureux... s'il y parvient." (75)

La précaution est pertinente si l'on en croit nombre d'autres proverbes. Ce n'est pas chose aisée. le mariage en particulier, les femmes en général donnent lieu à de multiples piques assassines et cyniques. L'idéal féminin se cantonne aux fourneaux et au ménage - toute autre curiosité est vite considérée comme douteuse. Voilà une charretée de proverbes qu'on ne regrettera pas de voir disparaître des conversations et des moeurs ! Vestiges d'un vieux monde... un monde rude et coincé sur quelques kilomètres carrés de village et de champs.

Le temps, lui, n'a pas trop changé. Pluies, neiges, vents, printemps ou automnes reviennent aujourd'hui comme hier et les conseils à glaner dans le dit populaire gardent leur fraîcheur.

"L'hiver n'est pas achevé tant que le chêne n'a pas perdu les feuilles de l'année." (20)

Nous allons voir ça, j'y serai attentive... ça m'intéresse, l'arrivée du printemps !

On trouve des boeufs et des cochons, des ânes et des brebis (beaucoup beaucoup d'ânes, au sens propre comme au figuré !) mais peu d'animaux sauvages. C'est une pensée qui tourne autour des hommes, des cultures, du travail. Un peu de l'esprit qui a construit le paysage qui nous entoure.

Le recueil est sérieux, étayé de données historiques, sent bon le travail de terrain. L'ensemble a une âme.

En tout cas, je suis partie pour m'entendre dire : "Alors, tu ponds ou tu couves ?" pour un bout de temps. L'expression n'est pas tombée dans l'oreille sourde de mon entourage.

"Il tomberait dans un trou de grillon." me tente bien aussi pour un usage courant. Je frôle régulièrement la chute !
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