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Critique de Lire_en_mariniere


Le mois dernier, j'avais avoué avoir abandonné American Dirt. A grand regret. L'on m'avait tant parlé de ce livre, addictif, poignant, un coup de maître. J'y avais trouvé tant de longueurs et j'avais accusé le coup en admettant que le thriller, les cartels et tutti quanti n'étaient pas trop ma came (justement !).

En remarquant que le nouveau Cummins faisait son entrée dans le rayon des nouveautés en ce mois de mai, je me suis dit qu'il n'y avait pas meilleure occasion pour redonner sa chance à l'autrice. Fin' chance, vous voyez, tenter de l'aimer quoi...

Dans ce roman de 400+ pages, Cummins s'installe dans un nouveau registre. Fini la drogue, les guns etc. Elle nous raconte l'histoire de Chris, ce jeune Pavees à la recherche d'identité. Pavees ? Yep ! Moi aussi j'étais dans l'inconnu. Les Pavees sont une communauté qui pourrait, dans les grandes lignes, s'apparenter aux gens du voyage. Donc nous suivons le jeune Chris qui vient de perdre son grand-père, son cap, et qui souffre grandement d'avoir été la cause de la mort de sa mère, décédée en couche. Habitué à voyager aux côtés de son cheval Jack, Chris va goûter à la sédentarité lorsque sa famille décide de s'installer "plus longtemps" pour que celui-ci puisse recevoir une éducation et surtout, faire sa communion.
C'est en brulant la caravane de son grand-père, avec le corps dedans, sinon ça serait pas marrant, que Chris va recevoir "un signe" de son Grand-Pa : une photo de sa mère. Toute l'histoire repose donc sur Chris qui tente de percer les secrets de son histoire familiale.

Franchement, toutes les conditions étaient réunies. Livre broché, beau travail éditorial, grand nom de la littérature américaine, découverte d'une culture inconnue, histoire prenante. Donc... je n'ai pas passé un mauvais moment... mais je ne me suis pas régalé non plus. L'histoire est intéressante, on découvre les difficultés de Chris à s'adapter à la sédentarité, ses questionnements, le rejet des familles installées. On s'attache à ce petit être qui veut seulement savoir qui il est, pouvoir rattacher les wagons de son histoire. Mais 400+ pages n'étaient vraiment pas nécessaires. Ca prend un temps fou à décoller et j'ai le sentiment que c'était bien ce qui m'avait fait abandonner American Dirt.
La fin est magnifique, tout ce tient et réellement, c'est beau et bien écrit. Mais Cummins et moi, on a essayé, mais c'est bien terminé.
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