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Critique de PGilly
Son nom est ressurgi de mon passé cinéphile, comme une évidence.
Je l'avais oublié. Il est vrai qu'il est mort en 2012, après avoir réalisé coup sur coup "Voyez comme ils dansent" et "Thérèse Desqueyroux", alors que la maladie le rongeait. J'ai vu dix des dix-sept films de Claude Miller.
Je me souviens très bien de "L'accompagnatrice", de "Un secret", de "Mortelle randonnée", de "Garde à vue", un peu moins de "Lili, aime-moi".
Sa façon de tourner m'a toujours intrigué, ou plutôt, cette petite musique désespérée de l'être en sous image.
J'avais l'impression de le connaître, partageant avec lui la passion du cinéma. Nous avons en commun aussi la découverte des images mobiles, tôt dans l'enfance , accompagné d'un parent proche. Pour Claude Miller, c'était même une obsession, tant il cherchait une vérité sur lui-même : "Il faut voir et revoir ses films où il a enfoui, comme dans un rébus, des signes, des indices, tout un fléchage énigmatique qui à la fois le révèle et le préserve."
C'était mon objectif en achetant ces 530 pages (dont 70 pages de sources, de filmographie, d'index), fruit de dix ans d'oeuvre bénédictine, connaître l'homme à travers la genèse de ses créations, mûries au cours de dix années d'assistant de grands réalisateurs français.
Cette "filmobiographie" se lit comme un roman, le roman d'une vie.
J'ai lu le livre posé sur une table; difficile de tenir 1.2 kilog à bout de bras.
Je l'avais oublié. Il est vrai qu'il est mort en 2012, après avoir réalisé coup sur coup "Voyez comme ils dansent" et "Thérèse Desqueyroux", alors que la maladie le rongeait. J'ai vu dix des dix-sept films de Claude Miller.
Je me souviens très bien de "L'accompagnatrice", de "Un secret", de "Mortelle randonnée", de "Garde à vue", un peu moins de "Lili, aime-moi".
Sa façon de tourner m'a toujours intrigué, ou plutôt, cette petite musique désespérée de l'être en sous image.
J'avais l'impression de le connaître, partageant avec lui la passion du cinéma. Nous avons en commun aussi la découverte des images mobiles, tôt dans l'enfance , accompagné d'un parent proche. Pour Claude Miller, c'était même une obsession, tant il cherchait une vérité sur lui-même : "Il faut voir et revoir ses films où il a enfoui, comme dans un rébus, des signes, des indices, tout un fléchage énigmatique qui à la fois le révèle et le préserve."
C'était mon objectif en achetant ces 530 pages (dont 70 pages de sources, de filmographie, d'index), fruit de dix ans d'oeuvre bénédictine, connaître l'homme à travers la genèse de ses créations, mûries au cours de dix années d'assistant de grands réalisateurs français.
Cette "filmobiographie" se lit comme un roman, le roman d'une vie.
J'ai lu le livre posé sur une table; difficile de tenir 1.2 kilog à bout de bras.
