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Critique de karmemma
Céline Curiol est de ma génération, l'étudiant auquel elle s'adresse a vingt ans de moins. Ces deux générations ont en commun une injonction de départ s'agissant des études : suivre la « voie royale » des grandes écoles qui vous assure un « avenir garanti ». Un jeu de dupe, car comment peut-on promettre le futur, avec tout ce que la vie a d'incertain par définition ?
En proie à l'angoisse, au doute ou à la dépression, confronté à la vacuité de l'absence de désir ou de vocation, l'étudiant se tourne vers Céline Curiol, qui incarne ici l'Inconnu. Dans une leçon de vie très belle et très lucide, elle diagnostique le mal qui le ronge : sa vie dans un monde en 2 dimensions, où on ne lui a enseigné que la passivité, où sa valeur est mesurée à l'aune de la compétition plutôt qu'à celle de ses actions. Elle lui donne alors quelques pistes pour découvrir sa propre valeur : agir, affronter la difficulté, accepter la lenteur, se confronter à l'inconnu.
Cela donne un court texte épistolaire, aussi dense que lumineux, une incitation à la curiosité et à la prise de risque, que l'on voudrait mémoriser pour en nourrir au quotidien ce dialogue intergénérationnel parfois si difficile.
En proie à l'angoisse, au doute ou à la dépression, confronté à la vacuité de l'absence de désir ou de vocation, l'étudiant se tourne vers Céline Curiol, qui incarne ici l'Inconnu. Dans une leçon de vie très belle et très lucide, elle diagnostique le mal qui le ronge : sa vie dans un monde en 2 dimensions, où on ne lui a enseigné que la passivité, où sa valeur est mesurée à l'aune de la compétition plutôt qu'à celle de ses actions. Elle lui donne alors quelques pistes pour découvrir sa propre valeur : agir, affronter la difficulté, accepter la lenteur, se confronter à l'inconnu.
Cela donne un court texte épistolaire, aussi dense que lumineux, une incitation à la curiosité et à la prise de risque, que l'on voudrait mémoriser pour en nourrir au quotidien ce dialogue intergénérationnel parfois si difficile.
