La solitude du buveur de sang

Je me souviens avoir lu ce livre au collège. C'était la première fois que je lisais un livre de ce genre, et il était très agréable à lire. Il m'a même fait aimer les vampires, et même si maintenant mes lectures dans ce genre se sont étoffées, ça reste, à mes yeux, une bonne base pour apprécier les vampires autrement qu'en "beaux gosses ultra puissants" comme ils sont décrits dans les livres les plus populaires que ce soit en jeunesse ou en adulte.
De plus, ce livre énonce certaines réalités du quotidien qu'on ne voit pas forcément, comme la souffrance et la solitude. Même si je n'ai pas eu la même souffrance que l'héroïne, j'ai moi-même eu mes grands moment de solitude au collège où j'avais l'impression d'être incomprise, ce qui fait que je n'ai eu aucun mal à m'approprier le personnage de Zoé, et je pense que toute jeune fille (peut-être même jeune homme, mais étant moi-même jeune fille, je ne pourrais dire) mal dans sa peau, avec une vie qui lui semble difficile, pourra le comprendre.
De même, le personnage de Simon s'éloigne des stéréotypes, et pourtant, j'irais plus facilement vers lui que d'autres vampires de littérature jeunesse.